Le conseil d'arrondissement du 8ème arrondissement le 16 septembre s'est interrogé sur l'installation d'une statue offerte à la France par la Fédération de Russie, dans le cadre de l'année croisée franco-russe décidée par le président Sarkozy et le président Medvedev pour l'année 2010.
Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, avait chargé François Lebel, maire du 8ème arrondissement, de débattre avec les élus de la possiblilité d'ériger une sculpture de l'artiste russe Vladimir Sourovtsev à deux pas des Champs-Elysées.
La nouvelle oeuvre de l'artiste, né en 1951 et auteur d'un monument commémoratif de la seconde guerre mondiale pour le 50ème anniversaire de la réunion des armées russes et américaines sur le fleuve Elbe, commémore le rôle des soldats russes pendant la Grande Guerre et représente un cavalier russe debout à côté de son cheval.
L'endroit se veut stratégique. L'emplacement prévu est le cours La Reine, à l'angle de la place du Canada, à proximité du Pont Alexandre III et du Grand Palais, ayant servi d'hôpital militaire durant la première guerre mondiale. François Lebel, trouvant cette statue importante au regard de sa signification, craint qu'elle ne soit pas suffisamment mise en valeur : « on ne va pas s'en débarrasser à la va-vite » s'insurge-t-il.
Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, avait chargé François Lebel, maire du 8ème arrondissement, de débattre avec les élus de la possiblilité d'ériger une sculpture de l'artiste russe Vladimir Sourovtsev à deux pas des Champs-Elysées.
La nouvelle oeuvre de l'artiste, né en 1951 et auteur d'un monument commémoratif de la seconde guerre mondiale pour le 50ème anniversaire de la réunion des armées russes et américaines sur le fleuve Elbe, commémore le rôle des soldats russes pendant la Grande Guerre et représente un cavalier russe debout à côté de son cheval.
L'endroit se veut stratégique. L'emplacement prévu est le cours La Reine, à l'angle de la place du Canada, à proximité du Pont Alexandre III et du Grand Palais, ayant servi d'hôpital militaire durant la première guerre mondiale. François Lebel, trouvant cette statue importante au regard de sa signification, craint qu'elle ne soit pas suffisamment mise en valeur : « on ne va pas s'en débarrasser à la va-vite » s'insurge-t-il.
La sculpture serait installée sur le cours La Reine, à l'angle de la place du Canada, à proximité du Pont Alexandre III et du Grand Palais
Le cours La Reine étant bien pourvu, avec les statues du marquis de La Fayette, héros français de la guerre d'indépendance américaine (1757-1834), et d'Albert Ier, prince de Belgique, duc de Saxe, prince de Saxe-Cobourg-Gotha (1875-1934) et guère loin non plus d'un monument important, la colonne commémorant l'Alma, victoire française sur les russes en 1854, la surcharge de monuments commémoratifs sur une si petite surface ne ferait- elle pas s'effacer l'effort de mémoire aux yeux du passant ?
L'endroit « finira par ressembler à la voie Appia », selon le maire du 8ème arrondissement. Une étonnante comparaison : la voie Appia dans la Rome Antique était dévolue à l'enterrement des riches patriciens et aux monuments souvenirs des ancêtres. Pour Pierre Lellouche, conseiller de Paris et Secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes, le cours La Reine est « un endroit très passant et très beau » ; il ne voit pas d'objection à ce que soient exposés de nombreux monuments rendant un hommage associé à tous les alliés de la France.
Après délibération, les élus approuvent à l'unanimité l'installation de la statue sur le cours La Reine, mais stipulent dans le rapport un changement d'emplacement pour « mieux mettre en valeur le monument ». Le monument possédant des dimensions relativement imposantes, à savoir une hauteur totale de 3m60 et une largeur de 3m, le tout en bronze, peut-on songer que l'amitié franco-russe serait vite oubliée en raison du lieu ?
Articles sur deux expositions célébrant l'amitié franco-russe
- à la mairie du 8ème arrondissement : Une amitié franco-russe enchanteresse.
- à la mairie du 6ème arrondissement : Maximilian Volochine dans le Paris de la Belle Epoque et Maximilian Volochine : les dessous d'une exposition.
L'endroit « finira par ressembler à la voie Appia », selon le maire du 8ème arrondissement. Une étonnante comparaison : la voie Appia dans la Rome Antique était dévolue à l'enterrement des riches patriciens et aux monuments souvenirs des ancêtres. Pour Pierre Lellouche, conseiller de Paris et Secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes, le cours La Reine est « un endroit très passant et très beau » ; il ne voit pas d'objection à ce que soient exposés de nombreux monuments rendant un hommage associé à tous les alliés de la France.
Après délibération, les élus approuvent à l'unanimité l'installation de la statue sur le cours La Reine, mais stipulent dans le rapport un changement d'emplacement pour « mieux mettre en valeur le monument ». Le monument possédant des dimensions relativement imposantes, à savoir une hauteur totale de 3m60 et une largeur de 3m, le tout en bronze, peut-on songer que l'amitié franco-russe serait vite oubliée en raison du lieu ?
Articles sur deux expositions célébrant l'amitié franco-russe
- à la mairie du 8ème arrondissement : Une amitié franco-russe enchanteresse.
- à la mairie du 6ème arrondissement : Maximilian Volochine dans le Paris de la Belle Epoque et Maximilian Volochine : les dessous d'une exposition.
La sculpture serait placée à proximité du Pont Alexandre III et du Grand Palais