Social ou pas social ? Telle est la question. Il semble pour les élus de la majorité que l'aspect social prédestine les subventions. Presque un thème de campagne. Le 'social' est repris de part et d'autre comme un argument politique.
La baisse des subventions pour la Société de l’Histoire du Protestantisme français, 4.000 euros en 2010 et 3.000 euros en 2011, agace les élus de la majorité du 7e arrondissement qui trouve cela "dommage". En revanche, le musée social du centre d'Etudes, de Documentation, d'Information et d'Actions Sociales voit ses subventions augmenter. "Pour le musée social, c'est différent, c'est une oeuvre à soutenir" raille Thierry Hodent, provoquant l'amusement général. "Tu nous as fait rire, mais de fait tu as tout à fait raison", dit Jean-Philippe Hubin, qui ajoute que "comme c'est social", le musée social reçoit donc une subvention de 10.000 euros.
Sur la tarification de la restauration scolaire, les critiques fusent lorsque l’élue de l’opposition d'arrondissement prend la parole : "Vous allez nous énerver, je pense" ironise Rachida Dati (UMP) lorsque Laurence Girard (PS) décide de faire un historique des faits. Laurence Girard explique que la reforme des tarifs scolaire "est prévue par la loi PLM" (ndlr : loi de 1982 relative à l'organisation administrative de Paris, Lyon, Marseille adoptée dans le contexte de la loi de décentralisation de la même année) (...) "cela dépend des parlementaires" ; ce à quoi Jean-Philippe Hubin rétorque: "il n'en reste pas moins que c'est une centralisation, le contraire de ce que vous dites, une décentralisation". Laurence Girard défend le Maire de Paris : "c'est une mesure de justice sociale". Concernant l’augmentation des tarifs pour les familles les plus aisées, Thierry Hodent souligne que "ce n’est pas très social".
Sur la tarification de la restauration scolaire, les critiques fusent lorsque l’élue de l’opposition d'arrondissement prend la parole : "Vous allez nous énerver, je pense" ironise Rachida Dati (UMP) lorsque Laurence Girard (PS) décide de faire un historique des faits. Laurence Girard explique que la reforme des tarifs scolaire "est prévue par la loi PLM" (ndlr : loi de 1982 relative à l'organisation administrative de Paris, Lyon, Marseille adoptée dans le contexte de la loi de décentralisation de la même année) (...) "cela dépend des parlementaires" ; ce à quoi Jean-Philippe Hubin rétorque: "il n'en reste pas moins que c'est une centralisation, le contraire de ce que vous dites, une décentralisation". Laurence Girard défend le Maire de Paris : "c'est une mesure de justice sociale". Concernant l’augmentation des tarifs pour les familles les plus aisées, Thierry Hodent souligne que "ce n’est pas très social".
Conseil du 7e arrondissement.
Autre délibération mise à la sauce 'social' : la "signature d'une convention d'occupation du domaine public fixant les conditions d'organisation et de tarification d'un salon des antiquaires sur le mail Branly". Martine Namy-Caulier explique que la société PCE Evenement de Caroline Margeridon organise depuis 4 ans le salon des antiquaires dont le dernière évènement dans le 7e arrondissement s'est tenu du 12 mai au 2 juin 2011. Une redevance d'occupation du domaine public est à verser à la Mairie de Paris, d'un montant de 39.173, 40 euros ; il comprend le montage et le démontage. Laurence Girard souhaite ajouter "un plus pour compléter" : "l'occupation du domaine public est gratuite pour les associations caritatives". Moqueuse, Rachida Dati s'esclaffe : "Heureusement, je croyais que vous étiez social".
Le terme 'social' serait donc une notion relative et soumise à l'appréciation des élus du 7e arrondissement qui l'utilisent au cas par cas.
Le terme 'social' serait donc une notion relative et soumise à l'appréciation des élus du 7e arrondissement qui l'utilisent au cas par cas.