Une belle photographie de la situation politique complexe à Paris et dans le XIVe arrondissement
Egalement présente : Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP), sans son écharpe de député de l'Essonne. Récemment installée dans l'arrondissement, elle part à l'assaut de la Mairie de Paris sans connaître encore officiellement quel candidat socialiste elle aura à affronter. Le 28 août, la nouvelle tombe : ce sera Carine Petit, adjointe au maire du XIVe, chargée de la politique de la ville et des quartiers Jean Moulin - Porte d’Orléans et Didot - Porte de Vanves, là où justement réside la candidate de l'UMP.
Parmi les autres élus présents, avec ou sans écharpe : Bertrand Delanoë Maire de Paris, Catherine Vieu-Charier (PC-PG), conseiller du XIIe arrondissement de Paris et adjointe au Maire de Paris chargée de la mémoire et du monde combattant, Patrick Viry (UMP) conseiller du XIVe soutien de la candidate Marie-Claire Carrère-Gée à la mairie du XIVe contre Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-François Legaret (UMP) maire du Ier arrondissement et président du groupe UMPPA au conseil de Paris, Jean-Didier Berthault (UMP) conseiller de Paris du XVIIe arrondissement de Paris et directeur de campagne de Nathalie Kosciusko-Morizet.
Autant il avait le 8 juillet 2013, par solidarité, rejoint la candidate à la Mairie de Paris au 3e rang lors de la cérémonie officielle organisée par la Mairie de Paris dans le XIVe arrondissement pour les 70 ans de la disparition de Max, alias Jean Moulin, Chef de la Résistance, car celle-ci n'étant pas conseillère de Paris ne pouvait pas se placer au 1er rang, autant ils étaient à cette occasion tous deux placés parmi les invités, en première ligne, aux côtés du Général Gérard Delbauffe président général du Souvenir français des attachés de défense des ambassades alliées présentes (Canada, Etats-Unis d'Amérique, Grande-Bretagne, Pologne, Russie), de Kader Arif, Ministre délégué auprès du Ministère de la Défense chargé des Anciens combattants, d'élus parisiens et de responsables et membres d'associations d'anciens combattants. Le public était tenu à distance.
Presque tout ce petit monde s'est ensuite dirigé, en bus affrété par la Mairie de Paris ou en voiture de fonction ou personnelle, vers la place de l'Hôtel de Ville pour l'évocation historique à 17h des "70 ans du Conseil National de la Résistance et de son Programme" et le dévoilement de la nouvelle dénomination "Place de l’Hôtel de Ville - Esplanade de la Libération" par Bertrand Delanoë, votée le 22 avril 2013 par le Conseil de Paris.