La réunion ne fait l’objet d’aucun article dans la presse locale ou nationale. Pourtant il s’agit ni plus ni moins pour Rachida Dati et les habitants du 7ème arrondissement de faire retirer du Champ de Mars le Mur de la Paix de Clara Halter et contraindre la Mairie de Paris à faire face à ses responsabilités. Exit les jugements de valeur sur l'œuvre, place au droit : Qui est responsable du Mur en cas d’accident ? Pourquoi la Mairie de Paris, propriétaire du domaine public, n'applique-t-elle pas le droit ? L'Unesco, qui a classé en 1991 le site du Champ de Mars au titre des rives de la Seine, a-t-elle son mot à dire ? Pourquoi l'association propriétaire du Mur de la Paix a-t-elle été dissoute en 2003 sans transférer la propriété de l’œuvre à la deuxième association créée pour l'entretenir ?
Construit en bois, en inox et en verre, le "monument", un bloc de 16,40 mètres de longueur, de 13,80 mètres de large et d'une hauteur de 9 mètres, devait initialement être itinérant, puis être installé devant le siège de l'Unesco. Avec le mot "paix" écrit en 32 langues, le Mur est aujourd’hui en complète illégalité sur le Champ de Mars, l’autorisation provisoire d’occupation du domaine public d’une durée de 4 mois ayant expiré en juillet 2000. Laurence Girard, élue socialiste de l'arrondissement, explique qu'en 2002 Bertrand Delanoë voit sa proposition de déplacer le Mur dans le 12ème arrondissement refusée. En 2008, Christine Albanel ministre de la Culture signe avec la Mairie une autorisation jusqu'au premier semestre 2010. Les frais de démontage s'élevant à 1 million d'euros, l’affaire « stagne ».
Construit en bois, en inox et en verre, le "monument", un bloc de 16,40 mètres de longueur, de 13,80 mètres de large et d'une hauteur de 9 mètres, devait initialement être itinérant, puis être installé devant le siège de l'Unesco. Avec le mot "paix" écrit en 32 langues, le Mur est aujourd’hui en complète illégalité sur le Champ de Mars, l’autorisation provisoire d’occupation du domaine public d’une durée de 4 mois ayant expiré en juillet 2000. Laurence Girard, élue socialiste de l'arrondissement, explique qu'en 2002 Bertrand Delanoë voit sa proposition de déplacer le Mur dans le 12ème arrondissement refusée. En 2008, Christine Albanel ministre de la Culture signe avec la Mairie une autorisation jusqu'au premier semestre 2010. Les frais de démontage s'élevant à 1 million d'euros, l’affaire « stagne ».
Le Mur de la Paix a été inauguré le 30 mars 2000 par le Président de la République française Jacques Chirac pour une durée d'exposition de 4 mois
Une habitante brandit alors un autre devis d'un montant de 176 036.85 €, aussitôt récupéré par Rachida Dati. Pour les associations et riverains du Champ de Mars, il s'agit de préserver le site et d’éviter que le symbolique ne s'oppose au juridique, que le médiatique ne s’oppose au juridique. Les propos de Marek Halter déclarant dans la presse que « si on déplaçait le Mur de la Paix », il ferait « venir les télévisions du monde entier », sont dans tous les esprits. Aussi réclament-ils la fin du « deux poids, deux mesures » et un projet complet d'évolution du Mur de la Paix avec un schéma directeur.
Le Mur de la Paix à Paris en 2000, première oeuvre d'une trilogie comprenant la Tour de la Paix à Saint-Pétersbourg en 2003 et Les Portes de la Paix à Hiroshima en 2005