A côté d’Anne Hidalgo, tête de liste PS à Paris aux régionales, de Bariza Khiari, sénatrice PS, de Valérie Hoffenberg, conseiller de Paris du 16e arrondissement, et de Christine Boutin, Présidente du Parti chrétien-démocrate, Rama Yade donne le ton : « Je me suis engagée parce que Nicolas Sarkozy m’a donné ma chance. Et cette chance n’est rien si on n’a pas de compétences, en terme d’expériences et de résistance. La politique c’est comme les discothèques : on laisse d’abord rentrer les habitués. Toute seule, on ne peut pas s’imposer. C’est important de ne pas être seule. Le milieu politique est violent. Tout n’est que bagarre, tout n’est que combat ».
Avis aux candidates : « Il y a une dureté à laquelle la politique habitue. Ce n’est pas facile, les obstacles viennent de partout ».
Avis aux candidates : « Il y a une dureté à laquelle la politique habitue. Ce n’est pas facile, les obstacles viennent de partout ».
Au centre : Rama Yade et Olivia Cattan, présidente de l'Association Paroles de Femmes organisatrice du Trophée féminin du Mérite
La conseillère municipale d’opposition à Colombes, « une ville difficile » qui ne lui a pas été donné et où elle doit se battre, reconnaît que « la société française est prête mais il y a des résistances politiques. Ce n’est pas propre à mon parti. Quand on laisse entrer les femmes en politique, c’est la porte ouverte à la jeunesse et à la diversité. Ce qui m’étonne, c’est qu’on compte sur la neutralisation des talents plutôt que sur les talents ». Parfois remise à sa place par les femmes politiques de gauche Anne Hidalgo et Bariza Khiari, la secrétaire d’Etat aux Sport précise : « Je n’ai aucune certitude sur l’avenir. Les parcours politiques se font à l’Assemblée nationale. Je suis à ma 4ème campagne mais encore jamais sur mon nom… la prochaine fois, je l’espère... car tout se mérite ».
Si la numéro 2 de la liste UMP aux régionales dans les Hauts-de-Seine a peu de mal à livrer le fond de sa pensée, son tableau sur la place des femmes en politique, éclairé sans faux-semblant par le rôle joué par les hommes, reste assez sombre. La porte-parole de l’UMP pour les régionales s'est surtout fait remarquer par son silence sur la future réforme territoriale et son mode de scrutin. Elle aurait pu être adoptée le 8 mars 2010, soit 100 ans après la création de la Journée Internationale de la Femme, cela aurait été un recul. Aucune parité n’est exigée sur les scrutins de liste, la clé pour les françaises pour entrer en politique.
Si la numéro 2 de la liste UMP aux régionales dans les Hauts-de-Seine a peu de mal à livrer le fond de sa pensée, son tableau sur la place des femmes en politique, éclairé sans faux-semblant par le rôle joué par les hommes, reste assez sombre. La porte-parole de l’UMP pour les régionales s'est surtout fait remarquer par son silence sur la future réforme territoriale et son mode de scrutin. Elle aurait pu être adoptée le 8 mars 2010, soit 100 ans après la création de la Journée Internationale de la Femme, cela aurait été un recul. Aucune parité n’est exigée sur les scrutins de liste, la clé pour les françaises pour entrer en politique.
Anne Hidalgo, l'animateur, Rama Yade et Fayçal Douhane, le seul homme invité à débattre sur l’engagement politique au féminin