Le problème est que le Jean-Paul Huchon a très souvent dû faire face aux critiques concernant sa tendance au gaspillage. Déjà reconnu coupable de "prise illégale d’intérêt" pour avoir subventionné très rondement l’entreprise dans laquelle sa femme est salariée, il est aussi très souvent critiqué arroser de subventions le Chili, pays pour lequel il a un attachement tout particulier, parfois pour des projets totalement farfelus, comme une exposition sur l’histoire du Hip-Hop par exemple. Dans un contexte de marasme général et d’élections municipales et régionales, pas sûr que de telles dépenses n’aident vraiment Huchon à se maintenir à son poste…
La cour d'appel de Paris a confirmé le 21 novembre 2008 le jugement du tribunal correctionnel déclarant Jean-Paul Huchon coupable de prise illégale d'intérêt en le condamnant à une peine de six mois avec sursis et à une amende de 60 000 euros.
La Cour indique "qu'il apparait du dossier que le conseil régional sous l'impulsion de son président a mis en place une politique du cinéma ambitieuse qui démontre que la finalité de l'opération n'était pas de procurer un emploi à Dominique Le Texier (l'épouse de Jean-Paul Huchon, NDLR), même s'il y a eu prise illégale d'intérêts".
Dans un communiqué, la région a déclaré que "le Tribunal a constaté qu’il n’y avait dans cette affaire, aucun préjudice pour la Région ni enrichissement personnel et ce, conformément à ce que Jean-Paul Huchon a toujours défendu".
L'affection de Jean-Paul Huchon pour le Chili est citée dans un rapport de la Chambre régionale des comptes présenté lors de la séance du conseil régional les 26 et 27 septembre 2013.