L’opposition pointe une baisse des investissements dans l’éducation
A l’occasion de la rentrée des classes 2014, les familles s'interrogent sur les conditions de travail de leurs enfants. En effet parmi les dizaines de chantiers prévus, plus de 51 n'auraient toujours pas démarré. De surcroît, le remplacement de Benoît Hamon par Najat Vallaud-Belkacem, ne favorise pas la vigilance de l'Education Nationale. D'ailleurs, c'est la présidente d’opposition du conseil régional, Valérie Pécresse fut la première à intervenir sur le sujet. Dans le journal Le Parisien, l’élue des Yvelines évoquait la « liste noire » des plans prévisionnels d’investissement, avant de souligner que « la dépense par lycéen est passée ces cinq dernières années de 1.330 euros à 875 euros, soit une baisse de 455 € ».
Crédit © Alex Rozba.
Les citoyens du Val-de-Marne dénoncent une situation « catastrophique »
Directement concernées par ces erreurs de gestion, les populations des départements franciliens se mobilisent déjà sur la toile. Le contrôle des élus passe effectivement de plus en plus par internet dans nos démocraties d’opinion, mais c’est bien dans les urnes que les électeurs auront la possibilité de sanctionner les équipes dirigeantes des prochaines élections régionales. En attendant, sur le site 94citoyens, les différentes modifications du Programme prévisionnel d’investissement (PPI) sont vivement critiquées par les parents d’élèves qui considèrent que « cette gestion des lycées est catastrophique » !