Face caméra, la demande de Romain Lévy, conseiller PS de Paris et élu du 6ème arrondissement, est simple : que la préfecture réprime autant les «incivilités» des voituriers que celles des parisiens.

Le 16 avril face à l'église Saint-Germain-des-Prés, il est interviewé par une équipe de journalistes de la première chaîne. Depuis un an, de plus en plus de restaurants, de brasseries, de salons de coiffure, de discothèques, s’arrachent les services des voituriers pour les proposer à une clientèle pressée que séduit la perspective de ne pas avoir à chercher elle-même une place de parking. Porte-parole des habitants excédés par l’anarchie causée par les allées et venues des véhicules des clients, les manœuvres dangereuses, les passages piétons occupés, les voitures garées en double-file, les trottoirs empiétés, les places de livraison envahies, Romain Lévy critique le laisser-faire de la police. « Devant le restaurant VIP la Closerie des Lilas, sur le boulevard du Montparnasse, les voitures de clients créent parfois une file entière sur la voie de circulation ! » dénonce-t-il en réclamant la fin des indulgences préfectorales. Ses soupçons de tolérances intolérables se portent également sur Jean-Pierre Lecoq : le financement du journal du maire « qui se fait passer pour un journal d’arrondissement alors qu’il s’agit d’un journal politique » devrait beaucoup aux établissements de l’arrondissement qui font appel aux voituriers. Pour preuve, une double-page écrite sur La Closerie des Lilas publiée dans un numéro fin 2009 de « Notre 6ème ». L’équipe de TF1, attendant une interview de la préfecture, poursuit son reportage sur les voituriers à Paris. Un sujet qui sera conduit jusqu'au bout.


Lire l'article du 17 avril Les voituriers, les bons et les moins bons.