« Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis, Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons J'ai dévoré ».
Elève en primaire, il apprend la fable de Jean de La Fontaine
« Les animaux malades de la Peste ».
Qu’a-t-il retenu ?
« Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
J'ai dévoré force moutons.
Même il m'est arrivé quelquefois de manger
Homards, langoustes, oeufs d’esturgeon,
plus connus sous le nom de caviar
Pas de l'herbe bien sûr, quel crime abominable !
Est-ce un péché que de pratiquer l’orgie de victuailles ?
Non, non, je n’étais point seul
En bonne compagnie, avec ma femme et plein d’amis.
Que voulez-vous, je le revendique, je suis vert
mais je ne suis pas aux champs,
Car le champ n’est rien,
Ce qui compte, c’est le champagne,
Boisson qui donne le rose aux joues,
Breuvage qui dissout les vers de rage
Ou ceux du désespoir,
Lorsqu’une gazette vous surprend,
Grand cru en bouche, aïe, aïe, aïe.
Et qu’on ne m’attaque pas,
Car en matière de chant,
Je rugis comme un lion-sot
Même que certains prétendent
Entendre un minet qui miaule ».
La morale de cette fable,
C’est que l’on peut être un suiveur
et incarner les verts-caviar.
Gérard Ducrey, le pigeon rieur de Fontenay Aux Roses
Avec l’aide de Jean de La Fontaine.
Source : « La vie de château sur fonds publics des époux de Rugy ». (Mediapart, 10 juillet 2019).
« Les animaux malades de la Peste ».
Qu’a-t-il retenu ?
« Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
J'ai dévoré force moutons.
Même il m'est arrivé quelquefois de manger
Homards, langoustes, oeufs d’esturgeon,
plus connus sous le nom de caviar
Pas de l'herbe bien sûr, quel crime abominable !
Est-ce un péché que de pratiquer l’orgie de victuailles ?
Non, non, je n’étais point seul
En bonne compagnie, avec ma femme et plein d’amis.
Que voulez-vous, je le revendique, je suis vert
mais je ne suis pas aux champs,
Car le champ n’est rien,
Ce qui compte, c’est le champagne,
Boisson qui donne le rose aux joues,
Breuvage qui dissout les vers de rage
Ou ceux du désespoir,
Lorsqu’une gazette vous surprend,
Grand cru en bouche, aïe, aïe, aïe.
Et qu’on ne m’attaque pas,
Car en matière de chant,
Je rugis comme un lion-sot
Même que certains prétendent
Entendre un minet qui miaule ».
La morale de cette fable,
C’est que l’on peut être un suiveur
et incarner les verts-caviar.
Gérard Ducrey, le pigeon rieur de Fontenay Aux Roses
Avec l’aide de Jean de La Fontaine.
Source : « La vie de château sur fonds publics des époux de Rugy ». (Mediapart, 10 juillet 2019).