"Crise grave"
Sur France Bleu 107.1 le 4 juin 2014, Jean-France Legaret explique ce qu'il souhaite pour son parti l'UMP. Il est allé écouter François Fillon à Paris Expo Porte de Versailles car "je suis un homme libre".
"La vérité, toute la vérité"
Jean-François Legaret a coutume de dire qu'il ne va jamais là où il n'est pas invité. En ce qui concerne l'assemblée générale de Force Républicaine prévue le 3 juin 2014 dans le 15e arrondissement, on peut donc supposer qu'il y a été invité. Sauf que le maire UMP du 1er arrondissement précise :
- "J'ai pris l'habitude d'aller aux réunions où les leaders de l'UMP s'expriment. J'ai besoin de les entendre. J'ai besoin de savoir ce qu'ils proposent (...) J'ai besoin de savoir qui va faire des propositions pour qu'on sorte de cette crise grave. Il ne s'agit pas de la minimiser, il s'agit de dire quelles sont les vraies solutions pour en sortir (...) François Fillon a dit des choses qui comptent dans la vie de notre mouvement : on a besoin de se re-situer, on a besoin de se poser les vraies questions, et on a besoin de savoir ce qu'est l'UMP, ce qu'est son identité, ce qu'est son programme politique".
Le vice-président qui seconde Nathalie Kosciusko-Morizet pour faire entendre la voix de l'opposition au conseil de Paris se dit également "désemparé" :
- "Je vis cette situation avec beaucoup de douleur, sans aucune exagération. C'est un moment critique dans la vie de notre mouvement. Il faut que l'on sache la vérité, toute la vérité, sur ce qui s'est passé".
- "J'ai pris l'habitude d'aller aux réunions où les leaders de l'UMP s'expriment. J'ai besoin de les entendre. J'ai besoin de savoir ce qu'ils proposent (...) J'ai besoin de savoir qui va faire des propositions pour qu'on sorte de cette crise grave. Il ne s'agit pas de la minimiser, il s'agit de dire quelles sont les vraies solutions pour en sortir (...) François Fillon a dit des choses qui comptent dans la vie de notre mouvement : on a besoin de se re-situer, on a besoin de se poser les vraies questions, et on a besoin de savoir ce qu'est l'UMP, ce qu'est son identité, ce qu'est son programme politique".
Le vice-président qui seconde Nathalie Kosciusko-Morizet pour faire entendre la voix de l'opposition au conseil de Paris se dit également "désemparé" :
- "Je vis cette situation avec beaucoup de douleur, sans aucune exagération. C'est un moment critique dans la vie de notre mouvement. Il faut que l'on sache la vérité, toute la vérité, sur ce qui s'est passé".
Critique de l'UMP présidée par Jean-François Copé pendant les municipales
L'argent étant le nerf de la guerre, Jean-François Legaret pointe du doigt la gestion des candidats aux municipales. Alors que des élus parisiens de tendance copéiste pronostiquaient qu'il avait des risques de perdre le 1er arrondissement car jugé trop ouvert avec la gauche, le 1er arrondissement étant le seul arrondissement UMP à avoir poussé aussi loin la cohabitation avec l'opposition d'arrondissement, il est réélu dès le premier tour, à la faveur, selon les mêmes, de l'abstention des électeurs de gauche. Une certaine amertume demeure :
- "On entend parler de sommes assez considérables. Ce que je constate c'est que ces sommes n'ont pas été mises à la disposition des élus. Je suis comme tous les autres candidats aux élections. On n'a pas bénéficié d'une aide quelconque de la part de l'UMP. Là, il y a des questions à poser".
- "On entend parler de sommes assez considérables. Ce que je constate c'est que ces sommes n'ont pas été mises à la disposition des élus. Je suis comme tous les autres candidats aux élections. On n'a pas bénéficié d'une aide quelconque de la part de l'UMP. Là, il y a des questions à poser".
Opposé à l'alliance demandée par François Fillon avec le Centre
Une tournure maladroite, le faisant "regretter une alliance aux élections municipales", Jean-François Legaret se reprend et fustige le tempérament indépendant des centristes :
- "J'entends dire aussi qu'on a besoin de refonder des alliances avec différents partenaires, notamment le centre (...) Je regrette qu'un mois plus tard aux élections européennes chacun soit retourné chez soi. C'est un simple constat arithmétique : si nous avions fait alliance avec le centre aux élections européennes, le Front National n'aurait pas été présenté comme étant 'le grand gagnant des élections européennes' ! On l'aurait largement distancé".
Il se trouve que sur ce terrain-là, Jean-François Copé, Nathalie Kosciusko-Morizet et François Fillon ont tous trois tendu des perches au centre. Les militants UMP seraient-ils prêts pour un programme de type "social-démocratie" de droite avec les centristes ? Contre toute attente, Jean-François Legaret pense que oui : "J'aimerais qu'on me dise ce qui différenciait fondamentalement la ligne européenne de l'UMP de celle du Modem ou de l'UDI ?"
Le fait est que l'UMP n'est pas le seul à vouloir rassembler son troupeau égaré, le centre UDI et Modem également.
- "J'entends dire aussi qu'on a besoin de refonder des alliances avec différents partenaires, notamment le centre (...) Je regrette qu'un mois plus tard aux élections européennes chacun soit retourné chez soi. C'est un simple constat arithmétique : si nous avions fait alliance avec le centre aux élections européennes, le Front National n'aurait pas été présenté comme étant 'le grand gagnant des élections européennes' ! On l'aurait largement distancé".
Il se trouve que sur ce terrain-là, Jean-François Copé, Nathalie Kosciusko-Morizet et François Fillon ont tous trois tendu des perches au centre. Les militants UMP seraient-ils prêts pour un programme de type "social-démocratie" de droite avec les centristes ? Contre toute attente, Jean-François Legaret pense que oui : "J'aimerais qu'on me dise ce qui différenciait fondamentalement la ligne européenne de l'UMP de celle du Modem ou de l'UDI ?"
Le fait est que l'UMP n'est pas le seul à vouloir rassembler son troupeau égaré, le centre UDI et Modem également.
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