Aider les petits commerçants ou respecter la législation des marchés couverts à Paris, telle est la question posée aux élus lors du conseil du 8e arrondissement, le mardi 5 juin 2012.
Parmi les délibérations examinées par les élus lors du conseil de juin, un projet met en lumière le paradoxe du maintien des petits commerçants avec l’éviction des commerces non alimentaires des marchés couverts dans la capitale.
Parmi les délibérations examinées par les élus lors du conseil de juin, un projet met en lumière le paradoxe du maintien des petits commerçants avec l’éviction des commerces non alimentaires des marchés couverts dans la capitale.
L’agrandissement de la supérette en dépit du retoucheur
L’adjointe chargée des acteurs économiques, du commerce et de l'artisanat, Sophie Boyer-Chammard (sans étiquette), présente le projet de délibération concernant la signature d’un avenant prolongeant jusqu’au 31 mars 2013 la convention d’occupation du domaine public relative à l’aménagement et à l’exploitation d’une supérette sur le marché couvert Treilhard.
La conseillère d'arrondissement explique que le marché comporte trois petits commerces, un primeur, un retoucheur et une supérette. La supérette demande une prolongation de huit mois pour pouvoir réaliser ses projets, en vue de la "réanimation du marché et des commerçants".
Pour le maire François Lebel (UMP), il y a "une nouvelle disposition, celle d’éjecter le retoucheur". "Il s’agit d’une demande technique, les services de la ville étant un peu lents", précise l’adjointe. "La supérette voulait même payer le retoucheur pour qu’il parte !" s’exclame le maire.
Le projet de délibération est mis au vote consultatif des élus : tous sont favorables, excepté Arnaud Maggiar (sans étiquette), conseiller associé aux anciens combattants et correspondant défense qui préfère s’abstenir.
La conseillère d'arrondissement explique que le marché comporte trois petits commerces, un primeur, un retoucheur et une supérette. La supérette demande une prolongation de huit mois pour pouvoir réaliser ses projets, en vue de la "réanimation du marché et des commerçants".
Pour le maire François Lebel (UMP), il y a "une nouvelle disposition, celle d’éjecter le retoucheur". "Il s’agit d’une demande technique, les services de la ville étant un peu lents", précise l’adjointe. "La supérette voulait même payer le retoucheur pour qu’il parte !" s’exclame le maire.
Le projet de délibération est mis au vote consultatif des élus : tous sont favorables, excepté Arnaud Maggiar (sans étiquette), conseiller associé aux anciens combattants et correspondant défense qui préfère s’abstenir.
Une volonté de maintien des petits commerçants bancale
De g. à d. : Sophie Boyer-Chammard, Christine Piredda, Didier Decelle, François Lebel, Martine Merigot de Treigny et Marc Pacheco dans la salle du Conseil le mardi 5 juin 2012.
Le maire lui demande d’expliquer le pourquoi de son abstention. Pour favoriser l’évolution des commerces de proximité, il faut maintenir les artisans dans les marchés, argumente Arnaud Maggiar qui "regrette qu’aucune solution n’ait été trouvée".
François Lebel précise que le règlement de Paris prévoit uniquement l’implantation de commerces de bouches dans les marchés. "Si un local est vide, on le donne à quelqu’un !" s’exclame la conseillère de l'opposition d'arrondissement Heidi Rançon-Clavenel (PS). "C’est une erreur" rétorque le maire. Arnaud Maggiar intervient pour demander si sur le plan juridique, il s’agit d’une location de bien public à fin commercial.
Réponse affirmative de l’édile ; le conseiller fait remarquer que ce point n’est pas évoqué dans la délibération.
Articles :
- 25 juin 2010 : Marché Treilhard : terrain miné.
- 26 juin 2009 : Le marché Treilhard retrouve son nom.
François Lebel précise que le règlement de Paris prévoit uniquement l’implantation de commerces de bouches dans les marchés. "Si un local est vide, on le donne à quelqu’un !" s’exclame la conseillère de l'opposition d'arrondissement Heidi Rançon-Clavenel (PS). "C’est une erreur" rétorque le maire. Arnaud Maggiar intervient pour demander si sur le plan juridique, il s’agit d’une location de bien public à fin commercial.
Réponse affirmative de l’édile ; le conseiller fait remarquer que ce point n’est pas évoqué dans la délibération.
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