Dans un communiqué en date du 31 août 2010, la Mairie de Paris annonce la saisine du conseil de Paris des 27 et 28 septembre 2010 par le Maire de Paris Bertrand Delanoë pour un projet de délibération proposant l'attribution de la concession de Jean-Bouin à la Fédération française de tennis.
L'idée défendue par la Fédération française de tennis (FFT) vise principalement à maintenir le tournoi de Roland Garros à Paris. Elle est soutenue par la droite parisienne. Pourtant, les 7 membres de l'UMP participant le 31 août à la commission spéciale des conseillers de Paris chargée d'examiner les candidatures pour la gestion de la partie tennis du stade Jean Bouin se sont abstenus. Tout comme le membre du parti des Verts. Chacun regrettant de n'avoir eu que des synthèses des deux projets en compétition, complétées par des documents distribués en cours de réunion, et dénonçant le flou sur les conditions financières du projet de la fédération. Dix membres de la commission, du PS/PCF et un élu du Nouveau Centre, ont voté pour la proposition de la FFT. La 2ème offre, celle de la SARL Paris Tennis gérée par Hervé Picard, n'a recueilli aucune voix.
Associée à la ligue de tennis de Paris qui disposerait de courts de tennis pour ses jeunes espoirs, et à l'association Paris Jean-Bouin qui serait sous-concessionnaire, la Fédération française de tennis disposerait, selon l'AFP, de quatre courts dédié à l'entraînement des meilleurs joueurs du tournoi, près de Roland-Garros, et utiliserait les terrains de tennis du site pour le tournoi de Roland-Garros ainsi que les deux courts semi-enterrés de Jean-Bouin au profit des élèves du Centre national d'entraînement de Roland-Garros. Pour cela, la FFT propose d'effectuer 3.200.000 euros de travaux à Jean-Bouin et de verser une redevance en augmentation constante : 43.150 euros en 2011, 98.103 euros en 2014 et 219.193 euros en 2016. La concession serait de 20 ans avec une part fixe de 200.000 euros.
Associée à la ligue de tennis de Paris qui disposerait de courts de tennis pour ses jeunes espoirs, et à l'association Paris Jean-Bouin qui serait sous-concessionnaire, la Fédération française de tennis disposerait, selon l'AFP, de quatre courts dédié à l'entraînement des meilleurs joueurs du tournoi, près de Roland-Garros, et utiliserait les terrains de tennis du site pour le tournoi de Roland-Garros ainsi que les deux courts semi-enterrés de Jean-Bouin au profit des élèves du Centre national d'entraînement de Roland-Garros. Pour cela, la FFT propose d'effectuer 3.200.000 euros de travaux à Jean-Bouin et de verser une redevance en augmentation constante : 43.150 euros en 2011, 98.103 euros en 2014 et 219.193 euros en 2016. La concession serait de 20 ans avec une part fixe de 200.000 euros.
(c) FFT : Tennis et Développement durable
Claude Goasguen, le maire du 16ème arrondissement, réclame une redevance plus élevée étant donné l'"atout supplémentaire" de Roland Garros donné à la FFT. Yves Contassot, conseiller d'arrondissement écologiste dans le 13ème arrondissement, souhaite une meilleure information sur les chiffres.
Sans le dire ouvertement, les deux élus faisaient sans doute allusion à l'audit de l'Inspection générale de la Ville de Paris, demandé par Bertrand Delanoë en mars 2007, rendu en mai 2007 et mis en ligne le 8 octobre 2007 pendant... 24 heures. On découvrait les dysfonctionnements autour de la convention entre la ville de Paris et la Fédération française de tennis mis à jour par l'Inspection générale comme "l'absence d'un suivi précis et régulier de l'application des clauses par les services de la Ville et ceux de la Fédération de tennis" et le "non-respect de certaines dispositions".
Dans son édition du 24 octobre 2008, Le Figaro révélait que la Fédération française de tennis ne connaissait pas la crise, l'exploitation du stade de la Porte d'Auteuil ne coûtant pas grand chose. A cette époque, la FFT ne payait que 1.500.000 euros pour l'utilisation des 8,5 hectares du site de Roland Garros, soit seulement 1,24% du chifre d'affaires. Un taux inférieur à celui habituellement appliqué par la municipalité dans ce genre de contrat qui est de 15%. En 2006, le chiffre d'affaires était de 128.000.000 euros.
Depuis, il a encore augmenté.
Sans le dire ouvertement, les deux élus faisaient sans doute allusion à l'audit de l'Inspection générale de la Ville de Paris, demandé par Bertrand Delanoë en mars 2007, rendu en mai 2007 et mis en ligne le 8 octobre 2007 pendant... 24 heures. On découvrait les dysfonctionnements autour de la convention entre la ville de Paris et la Fédération française de tennis mis à jour par l'Inspection générale comme "l'absence d'un suivi précis et régulier de l'application des clauses par les services de la Ville et ceux de la Fédération de tennis" et le "non-respect de certaines dispositions".
Dans son édition du 24 octobre 2008, Le Figaro révélait que la Fédération française de tennis ne connaissait pas la crise, l'exploitation du stade de la Porte d'Auteuil ne coûtant pas grand chose. A cette époque, la FFT ne payait que 1.500.000 euros pour l'utilisation des 8,5 hectares du site de Roland Garros, soit seulement 1,24% du chifre d'affaires. Un taux inférieur à celui habituellement appliqué par la municipalité dans ce genre de contrat qui est de 15%. En 2006, le chiffre d'affaires était de 128.000.000 euros.
Depuis, il a encore augmenté.