Suivi gynécologique des femmes : 5 candidats sur 10 répondent par écrit au CDGM

(Association)


Le Comité de Défense de la Gynécologie Médicale s'est adressé aux candidats dans une Lettre-Mémorandum. 2 questions posées aux 10 candidats sur la santé des femmes en danger. 2 candidats reçoivent le CDGM et 5 font parvenir une réponse écrite.


par thrine
17 Avril 2012 16:29

Le Comité de Défense de la Gynécologie Médicale (CDGM) a interpellé les candidats à l'élection présidentielle. Créé à Albi en 1997, à l'initiative de femmes et de gynécologues médicaux, le Comité de défense de la gynécologie médicale défend cette spécialité menacée de disparition.
Le Conseil National de l’Ordre des Médecins rend compte de la réalité de beaucoup de femmes : pour toutes les régions, la densité moyenne de gynécologues médicaux est inférieure à 7,6 pour 100 000 femmes.

COMITÉ DE DÉFENSE DE LA GYNÉCOLOGIE MÉDICALE (CDGM)

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Le Comité de Défense de la Gynécologie Médicale (CDGM), saisissant l’opportunité de la campagne présidentielle pour mettre en pleine lumière une question cruciale pour les femmes, s’est adressé, comme en 2007, aux candidats.
Dans la Lettre-Mémorandum que nous leur avons fait parvenir, nous avons appelé leur attention sur la situation de pénurie dans laquelle se trouve la spécialité de gynécologie médicale, pénurie qui remet en cause son existence même, avec ses conséquences directes sur la santé de millions de femmes.

Demandant à rencontrer chaque candidat, nous avons formulé deux questions, vitales pour les femmes.
- Partagez-vous la conviction des femmes que, pour assurer le suivi gynécologique, il faut les médecins spécialistes que sont les gynécologues médicaux ? Et que toutes les femmes doivent pouvoir les consulter ?
- Et dans ce cas considérez-vous que la seule solution consiste à rattraper le retard*, en augmentant de manière significative et conséquente le nombre de gynécologues médicaux formés chaque année ?

À ce jour, nous avons été reçues, en réponse, par les équipes de campagne de deux candidats : celle de Jean-Luc Mélenchon, pour le Front de Gauche, le 4 avril, et celle de François Hollande, pour le Parti socialiste, le 11 avril.

Nous avons reçu cinq réponses écrites : par ordre de réception, celles de Jacques Cheminade, de Nicolas Dupont-Aignan pour Debout la République, de Nathalie Arthaud pour Lutte ouvrière, du Nouveau Parti Anticapitaliste pour Philippe Poutou, du Front de Gauche pour Jean-Luc Mélenchon.

La gravité de la situation est unanimement reconnue par ceux qui nous ont répondu, et aucun d'eux ne remet en cause le caractère indispensable de la gynécologie médicale.

Ces réponses figurent intégralement et sont consultables sur notre site cdgm.org.
Rubrique Actions/Agenda.

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Le CDGM est conscient du fait que seuls des actes concrets permettront d'assurer l'existence de la gynécologie médicale.
Il est convaincu que les femmes doivent continuer à se mobiliser pour empêcher ce qui serait un dramatique retour en arrière.
Il continuera son action et demandera à être reçu par le nouveau gouvernement.

Contact Presse : cdgm.national@orange.fr
* NDLR : la formation avait été supprimée pendant 17 ans.

- Lire la lettre-mémorandum adressée aux candidats à l’élection présidentielle envoyée le 20 février 2012.

Les réponses de 5 candidats



Mots-clés de l'article : france gynécologie médecin élections

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