Pour quelles raisons ?
Pas uniquement parce que, selon les mairies UMP, 60% des familles du 1er arrondissement font partie des tranches 6, 7 et 8 ; 64% des familles du 6ème arrondissement font partie de la tranche 8 ; la majorité des familles du 7ème arrondissement fait partie de la tranche 7 ; 60% des familles du 17ème arrondissement verront leurs tarifs augmenter ; et 60% des familles du 5ème arrondissement font partie de la tranche 6. Ni parce que les cantines du 5ème ont la réputation d'être les meilleures de Paris, car les repas, n'étant pas fabriqués par une entreprise extérieure, ont le goût du "fait maison".
Si ces familles des arrondissement UMP décidaient, tout naturellement, de réinscrire leurs enfants à la cantine à la rentrée prochaine, en acceptant de payer, pour certaines d'entre elles, le nouveau prix fort de 5 euros pour que les chérubins fassent ripaille, les ressources des caisses des écoles deviendraient excédentaires.
Les craintes des présidents UMP de caisse des écoles viendraient du fait que la Mairie de Paris pourrait être tentée de baisser la subvention d'équilibre accordée à chaque caisse pour chaque repas fabriqué. Soit environ 45% du prix du repas. Le président de la caisse des écoles du 6ème arrondissement, Jean-Pierre Lecoq, l'explique dans une lettre en date du 27 avril adressée aux parents d'élèves, et consultable sur Internet.
Pas uniquement parce que, selon les mairies UMP, 60% des familles du 1er arrondissement font partie des tranches 6, 7 et 8 ; 64% des familles du 6ème arrondissement font partie de la tranche 8 ; la majorité des familles du 7ème arrondissement fait partie de la tranche 7 ; 60% des familles du 17ème arrondissement verront leurs tarifs augmenter ; et 60% des familles du 5ème arrondissement font partie de la tranche 6. Ni parce que les cantines du 5ème ont la réputation d'être les meilleures de Paris, car les repas, n'étant pas fabriqués par une entreprise extérieure, ont le goût du "fait maison".
Si ces familles des arrondissement UMP décidaient, tout naturellement, de réinscrire leurs enfants à la cantine à la rentrée prochaine, en acceptant de payer, pour certaines d'entre elles, le nouveau prix fort de 5 euros pour que les chérubins fassent ripaille, les ressources des caisses des écoles deviendraient excédentaires.
Les craintes des présidents UMP de caisse des écoles viendraient du fait que la Mairie de Paris pourrait être tentée de baisser la subvention d'équilibre accordée à chaque caisse pour chaque repas fabriqué. Soit environ 45% du prix du repas. Le président de la caisse des écoles du 6ème arrondissement, Jean-Pierre Lecoq, l'explique dans une lettre en date du 27 avril adressée aux parents d'élèves, et consultable sur Internet.
(c) Mariam Slimani - Ecole dans le 1er arrondissement
L'autre aspect de la question est celui de savoir comment la Mairie de Paris redistribuera-t-elle l'argent public économisé ? Sans doute en la reversant aux caisses des écoles dont les comptes seront déficitaires. Ceci pourrait expliquer le prix fort de 5 euros le menu pour les plus aisés. Ainsi, le coût des déjeuners pris par les enfants des familles huppées contribuerait au financement de repas complets pour les enfants des plus démunis, qui ne peuvent pas offrir de chaudes réjouissances chaque jour à leur progéniture.
Une question de société sur laquelle un accord devrait être trouvé, autour d'une réflexion qui ne peut pas être menée sur la seule réforme des tarifs de la restauration scolaire dans les écoles maternelles, élémentaires. Même si c'est une piste.
Lire l'article du 21 juillet qui recense tous les articles écrits par Paris Tribune sur le sujet Un choix de société : les tarifs des cantines scolaires.
Une question de société sur laquelle un accord devrait être trouvé, autour d'une réflexion qui ne peut pas être menée sur la seule réforme des tarifs de la restauration scolaire dans les écoles maternelles, élémentaires. Même si c'est une piste.
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