Cet événement a pour but, comme dans le passé avec Tahiti ou encore la Grèce, de "faire voyager les Parisiens qui ne partent pas en vacances" et de faire découvrir la capitale "progressiste" qui "ne dort jamais" de l'Etat d'Israël, "(sa) culture, (sa) gastronomie ou (ses) loisirs". Le programme de la journée "de 10h à 22h : foodtrucks, DJ set, animations ludiques et gratuites (...) entre le pont d’Arcole et le pont Notre Dame".
Il était évident que des réactions et critiques soient émises, y compris par des modérés, alors que le conflit israelo-palestinien s'est progressivement exporté à travers le monde, faut d'avoir été réglé sur place depuis des décennies. Pour Danielle Simonnet, conseillère de Paris du 20e arrondissement, non-inscrite et membre du Parti de Gauche, la "Journée Tel Aviv à Paris-Plages" est synonyme de "l’indécence totale de la Ville de Paris", avec une absence de "débat sur la situation du peuple palestinien".
Le plan vigipirate en Vigilance Attentat est déployé en France et les personnels de sécurité sont surchargés par les horaires de travail depuis janvier 2015. Tel Aviv Paris Plages est l'occasion de les solliciter un peu plus au regard du risque vis-à-vis des extrémistes.
Une démarche pour la Paix aurait pu être de tenter une journée de dialogue au bord de la plage : Tel Aviv Paris Gaza Plages.
Au lieu de cela, les berges de Seine ont été fermés au public sur le tronçon compris entre l'opération Tel Aviv sur Seine et Gaza Plages, organisée à la dernière minute par les militants pro-palestiniens. Le soir du 13 août, la Mairie de Paris annonce 11.000 visiteurs et pas un mot sur Gaza Plages ni sur les suites qu'elle entend donner à cette manifestation sans autorisation.
Vidéo : ambiances respectives à Tel Aviv sur Seine et Gaza Plages
En savoir plus
- 16 août 2015 : Les pro-Gaza lancent Gaza Plages.
- 27 mai 2015 : Israël : Anne Hidalgo choquée par les propos d’une élue communiste.