Le président de l’association de défense des riverains Châtelet-Les Halles, Jacques Chavonnet, aimerait voir la réglementation correctement appliquée. Mais comment « alors qu’il n’y a qu’un seul inspecteur » de voie publique en poste dans le 1er ?
La présidente de l’association « Vivre dans le quartier des Halles – Montorgueil – Saint-Eustache – Montmartre », Françoise Thomas, déplore que la loi sur la consommation d’alcool sur la voie publique soit « bafouée ». Elle indique également un moyen juridique pour se battre : le recours au droit inaliénable d’antériorité en cas de présence des plaignants antérieure à la terrasse.
Le président de l’association « Accomplir », Gilles Pourbaix, base ses remarques sur le rapport de l’Inspection générale de la Mairie de Paris indiquant que les autorisations sont délivrées « après enquête ». « Mais auprès de qui ? » s’insurge-t-il, « Pourquoi les autorisations sont-elles reconduites et pourquoi les commerces de Kebab sont-ils ouverts toute la nuit ? » « Quel est le montant moyen en € au m² par an pour les terrasses aux Halles ? »
Et de prendre à partie le maire du 1er pour avoir refusé le cloutage au sol pour matérialiser les terrasses. « Oui, c’est vrai », reconnaît Jean-François Legaret, qui pourrait changer d’avis : à l’époque il croyait « à la possibilité de se respecter mutuellement ».

Pour compléter ces questions, Françoise Thomas et Gilles Pourbaix, demandent à connaître le nombre exact de contraventions transmises au procureur de la République, le nombre de récidives, la fréquence des contrôles. Selon eux, seuls les poursuites des commerçants devant le tribunal de police sont efficaces.
L'Adjointe au Maire chargée du commerce n’aborde pas les questions une par une et donne une réponse globale : la majorité des commerçants respecte la réglementation.
