Les objectifs fixés aux 8 ZSP de l’agglomération parisienne : le combat contre l'économie parallèle et le commerce de stupéfiants de manière à ce que les habitants puissent se réapproprier l’espace public de leur quartier.
Délinquance vs Espace public
Créées entre 2012 et 2013, les 8 zones de sécurité prioritaire (ZSP) de l'agglomération parisienne, 2 à Paris et 6 en petite couronne, sont codirigées par le préfet de police, le procureur de la République et les maires.
En luttant contre l'économie parallèle et le commerce de stupéfiant, ils se sont fixés pour objectif de permettre aux Parisiens et aux Franciliens habitant dans ces 8 ZSP "de se réapproprier leur quartier et d'user librement de l'espace public".
Les effectifs en ZSP disposent des moyens de la police de l'agglomération parisienne laquelle existe depuis 2009 suite à l'extension du champ d'intervention de la préfecture de police de Paris aux départements des Hauts-de-Seine (92), de Seine-Saint-Denis (93) et du Val-de-Marne (94) :
"Avec près de 30 000 policiers et 8 500 sapeurs-pompiers pour 6,4 millions d’habitants, la police de l’agglomération parisienne couvre les deux tiers de la population d’Île-de-France et les deux tiers de la délinquance régionale" indique la Préfecture de police de Paris.
En luttant contre l'économie parallèle et le commerce de stupéfiant, ils se sont fixés pour objectif de permettre aux Parisiens et aux Franciliens habitant dans ces 8 ZSP "de se réapproprier leur quartier et d'user librement de l'espace public".
Les effectifs en ZSP disposent des moyens de la police de l'agglomération parisienne laquelle existe depuis 2009 suite à l'extension du champ d'intervention de la préfecture de police de Paris aux départements des Hauts-de-Seine (92), de Seine-Saint-Denis (93) et du Val-de-Marne (94) :
"Avec près de 30 000 policiers et 8 500 sapeurs-pompiers pour 6,4 millions d’habitants, la police de l’agglomération parisienne couvre les deux tiers de la population d’Île-de-France et les deux tiers de la délinquance régionale" indique la Préfecture de police de Paris.
"La première attente de la population : le droit de vivre dans la sécurité"
Les services de la direction de sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP), la direction régionale de la police judiciaire (DRPJ) et la direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) luttent ainsi de concert, à l’échelle de l’agglomération parisienne, contre tous les types de délinquance avec cinq priorités devant répondre à "la première attente de la population : le droit de vivre dans la sécurité".
En particulier la lutte contre le trafic de stupéfiants afin de démanteler des réseaux structurés d’approvisionnement, de saisir de fortes sommes d’argent et de grandes quantités de produits stupéfiants.
"Au-delà de la menace qu’il représente sur la santé publique, le trafic de stupéfiants, souvent au cœur de la criminalité, déstabilise nos équilibres sociaux, en créant une économie souterraine. La prégnance des stupéfiants, avec de multiples points de deal de rue et une présence forte de toxicomanes gangrènent certains quartiers de l’agglomération parisienne allant même jusqu’à les marginaliser" comme l'a indiqué la Préfecture de police de Paris dans son panorama hebdomadaire le 29 mai 2013.
En particulier la lutte contre le trafic de stupéfiants afin de démanteler des réseaux structurés d’approvisionnement, de saisir de fortes sommes d’argent et de grandes quantités de produits stupéfiants.
"Au-delà de la menace qu’il représente sur la santé publique, le trafic de stupéfiants, souvent au cœur de la criminalité, déstabilise nos équilibres sociaux, en créant une économie souterraine. La prégnance des stupéfiants, avec de multiples points de deal de rue et une présence forte de toxicomanes gangrènent certains quartiers de l’agglomération parisienne allant même jusqu’à les marginaliser" comme l'a indiqué la Préfecture de police de Paris dans son panorama hebdomadaire le 29 mai 2013.
Economie souterraine
Sur les 4 premiers mois de l’année 2013, 10 758 personnes ont été interpellées pour trafic et/ou usage de stupéfiants par les services de police dans la capitale et en petite couronne.
Parallèlement, ont été saisis :
- plus d'1 tonne de cannabis ;
- plus de 50 kg de cocaïne ;
- plus de 11 kg d’héroïne ;
- plus de 3 kg de crack ;
- 2 400 médicaments ;
- plus de 19 000 pilules d’ecstasy / MDMA ;
- près de 3 600 000 euros.
Parallèlement, ont été saisis :
- plus d'1 tonne de cannabis ;
- plus de 50 kg de cocaïne ;
- plus de 11 kg d’héroïne ;
- plus de 3 kg de crack ;
- 2 400 médicaments ;
- plus de 19 000 pilules d’ecstasy / MDMA ;
- près de 3 600 000 euros.
Affaire en cours : cocaïne à Aubervillers
Dans la ZSP "Pantin-Aubervilliers" : 16 kilos de cocaïne saisis, plus grosse saisie de cocaïne en ZSP
Le 4 juin 2013, la brigade des stupéfiants interpellent trois personnes soupçonnées d’être impliquées dans un trafic de cocaïne implanté dans la commune d’Aubervilliers (93).
Au terme d’un mois d’investigations, également menées par le groupe d’intervention régional de Seine-Saint-Denis (GIR 93) co-saisi de l’aspect patrimonial et fiscal, les enquêteurs établissent l’existence d’un trafic de cocaïne dans la zone de sécurité prioritaire "Pantin-Aubervilliers" organisé depuis un appartement.
L'un des occupants, âgé de 30 ans, se chargeait d’alimenter les différentes cités d’Aubervilliers.
Le 4 juin 2013, les policiers le voient quitter les lieux au volant de sa voiture, abandonner celle-ci pour monter sur
un scooter conduit par un comparse qui parvient à les semer.
Retournant le guetter à son domicile, ils remarquent un jeune homme en sortir avec un gros sac qu’il dissimule tant bien que mal sur le palier de l’étage inférieur avant de regagner l’appartement.
Ils examinent le contenu du bagage et découvraient 16,2 kilogrammes de cocaïne. L’appartement est investi, le jeune homme interpellé de même que les parents du principal suspect également sur place.
Les investigations se poursuivent.
Le 4 juin 2013, la brigade des stupéfiants interpellent trois personnes soupçonnées d’être impliquées dans un trafic de cocaïne implanté dans la commune d’Aubervilliers (93).
Au terme d’un mois d’investigations, également menées par le groupe d’intervention régional de Seine-Saint-Denis (GIR 93) co-saisi de l’aspect patrimonial et fiscal, les enquêteurs établissent l’existence d’un trafic de cocaïne dans la zone de sécurité prioritaire "Pantin-Aubervilliers" organisé depuis un appartement.
L'un des occupants, âgé de 30 ans, se chargeait d’alimenter les différentes cités d’Aubervilliers.
Le 4 juin 2013, les policiers le voient quitter les lieux au volant de sa voiture, abandonner celle-ci pour monter sur
un scooter conduit par un comparse qui parvient à les semer.
Retournant le guetter à son domicile, ils remarquent un jeune homme en sortir avec un gros sac qu’il dissimule tant bien que mal sur le palier de l’étage inférieur avant de regagner l’appartement.
Ils examinent le contenu du bagage et découvraient 16,2 kilogrammes de cocaïne. L’appartement est investi, le jeune homme interpellé de même que les parents du principal suspect également sur place.
Les investigations se poursuivent.
Affaires résolues
Dans le 15e arrondissement de Paris : héroïne, cocaïne, cannabis, téléphones portables et faux billets de 100 euros
Le 4 mai 2013, les deux passagers d’un véhicule font l’objet d’un contrôle routier. Ils prennent la fuite et tentent de se débarrasser de 50 g de résine de cannabis.
Les deux hommes de 30 et 36 ans sont immédiatement interpellés et plus de 100 g de résine de cannabis, 15 g d’héroïne et 5 g de cocaïne sont découverts à proximité de la voiture qu’ils occupaient.
Les diverses fouilles et perquisitions ont permis la saisie de nombreux téléphones portables, de près de 890 g de résine de cannabis, et de trois billets de 100 euros contrefaits.
A Noisy-le-sec : cocaïne, poudre blanche, cannabis, monnaie en liquide, matériel, gilet pare-balle, arme de poing et voiture de luxe
Le 21 mai 2013, les policiers de la sûreté territoriale de Seine-Saint-Denis ont démantelé un réseau de trafic de stupéfiants sur lequel ils enquêtaient depuis novembre 2012.
Six hommes, âgés de 18 à 36 ans, ont été interpellés.
Les diverses perquisitions ont notamment permis la découverte de plus de 2 kg de cocaïne, 4 kg de poudre blanche, 34 g de résine de cannabis, 1 500 euros en numéraire, de matériel de conditionnement, d’une balance, d’un gilet pare-balle et d’une arme de poing.
Un véhicule de luxe d’une valeur de 180 000 euros a également été saisi.
A Gennevilliers : nervosité, course poursuite et cannabis
Le 16 mai 2013, les enquêteurs de la sûreté territoriale des Hauts-de-Seine remarquent un homme particulièrement nerveux.
A leur vue, il prend la fuite en voiture après avoir chargé un sac dans son coffre.
Malgré les injonctions des policiers, le conducteur refuse d’obtempérer, mettant en danger la vie d’autrui, allant même jusqu’à percuter volontairement le véhicule de police avant d’achever sa course dans un rail de sécurité de l’autoroute A86.
Le coffre du chauffard, ouvert sous le choc, a révélé la présence de 14 kg de résine de cannabis.
Le conducteur, âgé de 25 ans a été placé en garde à vue.
Le 4 mai 2013, les deux passagers d’un véhicule font l’objet d’un contrôle routier. Ils prennent la fuite et tentent de se débarrasser de 50 g de résine de cannabis.
Les deux hommes de 30 et 36 ans sont immédiatement interpellés et plus de 100 g de résine de cannabis, 15 g d’héroïne et 5 g de cocaïne sont découverts à proximité de la voiture qu’ils occupaient.
Les diverses fouilles et perquisitions ont permis la saisie de nombreux téléphones portables, de près de 890 g de résine de cannabis, et de trois billets de 100 euros contrefaits.
A Noisy-le-sec : cocaïne, poudre blanche, cannabis, monnaie en liquide, matériel, gilet pare-balle, arme de poing et voiture de luxe
Le 21 mai 2013, les policiers de la sûreté territoriale de Seine-Saint-Denis ont démantelé un réseau de trafic de stupéfiants sur lequel ils enquêtaient depuis novembre 2012.
Six hommes, âgés de 18 à 36 ans, ont été interpellés.
Les diverses perquisitions ont notamment permis la découverte de plus de 2 kg de cocaïne, 4 kg de poudre blanche, 34 g de résine de cannabis, 1 500 euros en numéraire, de matériel de conditionnement, d’une balance, d’un gilet pare-balle et d’une arme de poing.
Un véhicule de luxe d’une valeur de 180 000 euros a également été saisi.
A Gennevilliers : nervosité, course poursuite et cannabis
Le 16 mai 2013, les enquêteurs de la sûreté territoriale des Hauts-de-Seine remarquent un homme particulièrement nerveux.
A leur vue, il prend la fuite en voiture après avoir chargé un sac dans son coffre.
Malgré les injonctions des policiers, le conducteur refuse d’obtempérer, mettant en danger la vie d’autrui, allant même jusqu’à percuter volontairement le véhicule de police avant d’achever sa course dans un rail de sécurité de l’autoroute A86.
Le coffre du chauffard, ouvert sous le choc, a révélé la présence de 14 kg de résine de cannabis.
Le conducteur, âgé de 25 ans a été placé en garde à vue.
Les 8 ZSP de l'agglomération parisienne
2 ZSP à Paris :
- La ZSP du XVIIIe arrondissement dans le quartier de Barbès-Château Rouge : les trois thématiques retenues sont la lutte contre les stupéfiants, contre la prostitution et contre les vols et le recel.
- La ZSP du XIXe arrondissement dans les quartiers de Stalingrad à Crimée touchés par le trafic de drogue et les vols avec violences.
6 ZSP en petite couronne :
En Seine-Saint-Denis (93) :
- la ZSP de Saint-Ouen 1ère ZSP créée en Ile-de-France,
- la ZSP d'Aubervilliers - Pantin (Axe Villette, Quatre chemins, rue de la République, centre),
- la ZSP de Sevran (Les Beaudottes, Cité basse, Cité haute),
- la ZSP du secteur de la gare de Saint-Denis.
Dans les Hauts-de-Seine (92) :
- la ZSP d'Asnières (les Hauts-d’Asnières) - Gennevilliers (le Luth).
Dans le Val-de-Marne (94) :
- la ZSP de Champigny-sur-Marne (le Bois-l’Abbé).
Source : Préfecture de police de Paris.
- La ZSP du XVIIIe arrondissement dans le quartier de Barbès-Château Rouge : les trois thématiques retenues sont la lutte contre les stupéfiants, contre la prostitution et contre les vols et le recel.
- La ZSP du XIXe arrondissement dans les quartiers de Stalingrad à Crimée touchés par le trafic de drogue et les vols avec violences.
6 ZSP en petite couronne :
En Seine-Saint-Denis (93) :
- la ZSP de Saint-Ouen 1ère ZSP créée en Ile-de-France,
- la ZSP d'Aubervilliers - Pantin (Axe Villette, Quatre chemins, rue de la République, centre),
- la ZSP de Sevran (Les Beaudottes, Cité basse, Cité haute),
- la ZSP du secteur de la gare de Saint-Denis.
Dans les Hauts-de-Seine (92) :
- la ZSP d'Asnières (les Hauts-d’Asnières) - Gennevilliers (le Luth).
Dans le Val-de-Marne (94) :
- la ZSP de Champigny-sur-Marne (le Bois-l’Abbé).
Source : Préfecture de police de Paris.