La République centrafricaine est un pays en proie à une guerre religieuse entre musulmans et chrétiens depuis au moins 2012.
Aux origines de ce conflit, une situation où des bandits de grands chemin sévissaient en toute impunité dans le nord et l'ouest d'un pays 12% plus grand que la France en superficie pour seulement 4.5 millions d'habitants, à 80 % de confession chrétienne.
En 2009, les milices anti-balaka (signification : anti machette), composés de chrétiens et de musulmans, se constituent pour se défendre. Elles visent essentiellement la Seleka (signification : alliance), de confession musulmane en majorité, qui en 2012 s'oppose au président au pouvoir François Bozizé.
En mars 2013, les rebelles de la Seleka destituent du pouvoir ce dernier et installent Michel Djotodia.
Le 5 décembre 2013, la France lance l'opération Sangaris après que le Conseil de sécurité de l'ONU ait adopté la résolution française pour une opération de maintien de la paix en République centrafricaine. Le président Michel Djotodia dissout la Seleka en janvier 2014.
Les rebelles de l'ex-Seleka continuent de se livrer à des exactions contre la population. Les violences visent les édifices religieux catholiques et des prêtres et des religieuses sont contraints de se réfugier, à Bouar notamment, dans l'ouest de la République Centrafricaine.
C'est là que vient de décéder le 23 février 2014 le troisième militaire français depuis le début de l’opération Sangaris, allongeant la liste des "morts dans l’accomplissement de (leur) mission au service de la France" avec la disparition le 9 décembre 2013 des soldats de première classe Nicolas Vokaer et Antoine Le Quinio.
En 2009, les milices anti-balaka (signification : anti machette), composés de chrétiens et de musulmans, se constituent pour se défendre. Elles visent essentiellement la Seleka (signification : alliance), de confession musulmane en majorité, qui en 2012 s'oppose au président au pouvoir François Bozizé.
En mars 2013, les rebelles de la Seleka destituent du pouvoir ce dernier et installent Michel Djotodia.
Le 5 décembre 2013, la France lance l'opération Sangaris après que le Conseil de sécurité de l'ONU ait adopté la résolution française pour une opération de maintien de la paix en République centrafricaine. Le président Michel Djotodia dissout la Seleka en janvier 2014.
Les rebelles de l'ex-Seleka continuent de se livrer à des exactions contre la population. Les violences visent les édifices religieux catholiques et des prêtres et des religieuses sont contraints de se réfugier, à Bouar notamment, dans l'ouest de la République Centrafricaine.
C'est là que vient de décéder le 23 février 2014 le troisième militaire français depuis le début de l’opération Sangaris, allongeant la liste des "morts dans l’accomplissement de (leur) mission au service de la France" avec la disparition le 9 décembre 2013 des soldats de première classe Nicolas Vokaer et Antoine Le Quinio.
Biographie du Caporal DOLET Damien
Opération SANGARIS - Décès du caporal Damien DOLET, 26 ans - RICM - Crédit : Sirpa Terre.
Régiment d’infanterie chars de marine (RICM) – Poitiers
"Né le 13 juin 1987 au Mans (72), le caporal Damien DOLET aura servi la France durant 4 ans et 4 mois.
A 21 ans, il souscrit, pour cinq ans, un contrat d’engagé volontaire de l’armée de Terre au CIRAT (centre d’information et de recrutement de l’armée de Terre) du Mans. Le 6 octobre 2009, il rejoint le 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa) au Mans (72) et y débute alors sa formation initiale durant laquelle il fait preuve d’un fort potentiel. Le 1er mai 2010, il est élevé à la distinction de 1re classe et sert alors en tant que combattant tireur sur minimi.
Le 24 octobre 2011, il rejoint le Régiment d’infanterie chars de marine basé à Poitiers dans la Vienne. Engagé discipliné et volontaire, il y occupe la fonction de cavalier porté pilote.
S’appuyant sur une forte motivation et un goût prononcé pour le métier des armes, il participe, d’août à septembre 2012, à la formation générale élémentaire (FGE) où il obtient d’excellents résultats et se révèle un jeune gradé d’encadrement de grande valeur.
Du 3 février au 13 mai 2013, il est désigné avec son peloton pour participer à l’opération SERVAL au Mali en qualité de cavalier blindé tireur spécialiste. Effectuant des patrouilles et des investigations au Nord du Mali avec son équipage, il fait montre d’une réelle capacité de réaction en maîtrisant parfaitement son armement embarqué et en désignant clairement les objectifs, permettant ainsi à ses camarades d’évoluer sereinement.
A l’issue de sa mission, il ne cesse de se perfectionner et d’accroître ses connaissances. Soldat solide et déterminé, expérimenté et aguerri, il obtient le 4 février 2013 son certificat technique élémentaire (CTE) « cavalier blindé tireur» dans le domaine blindé. Le 1er avril 2013, il est nommé au grade de caporal.
Le caporal DOLET était engagé avec son peloton, dans le cadre de l’opération SANGARIS depuis le 8 février 2014. Le 23 février, en début d’après-midi, son véhicule blindé léger (VBL) a été victime d’un accident de la circulation à environ cinq kilomètres à l’Est de la ville de Bouar, dans l’Ouest du pays. Trois soldats ont été blessés, dont le caporal DOLET grièvement. Malgré les soins immédiatement prodigués par ses camarades puis par un médecin de l’équipe sanitaire, ce dernier est rapidement décédé des suites de ses blessures.
Il s’agit du troisième militaire français mort en Centrafrique depuis le début de l’opération SANGARIS.
Le caporal DOLET était titulaire de la médaille de bronze de la défense nationale. Il était célibataire, sans enfant.
Agé de 26 ans, il est mort dans l’accomplissement de sa mission au service de la France".
"Né le 13 juin 1987 au Mans (72), le caporal Damien DOLET aura servi la France durant 4 ans et 4 mois.
A 21 ans, il souscrit, pour cinq ans, un contrat d’engagé volontaire de l’armée de Terre au CIRAT (centre d’information et de recrutement de l’armée de Terre) du Mans. Le 6 octobre 2009, il rejoint le 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa) au Mans (72) et y débute alors sa formation initiale durant laquelle il fait preuve d’un fort potentiel. Le 1er mai 2010, il est élevé à la distinction de 1re classe et sert alors en tant que combattant tireur sur minimi.
Le 24 octobre 2011, il rejoint le Régiment d’infanterie chars de marine basé à Poitiers dans la Vienne. Engagé discipliné et volontaire, il y occupe la fonction de cavalier porté pilote.
S’appuyant sur une forte motivation et un goût prononcé pour le métier des armes, il participe, d’août à septembre 2012, à la formation générale élémentaire (FGE) où il obtient d’excellents résultats et se révèle un jeune gradé d’encadrement de grande valeur.
Du 3 février au 13 mai 2013, il est désigné avec son peloton pour participer à l’opération SERVAL au Mali en qualité de cavalier blindé tireur spécialiste. Effectuant des patrouilles et des investigations au Nord du Mali avec son équipage, il fait montre d’une réelle capacité de réaction en maîtrisant parfaitement son armement embarqué et en désignant clairement les objectifs, permettant ainsi à ses camarades d’évoluer sereinement.
A l’issue de sa mission, il ne cesse de se perfectionner et d’accroître ses connaissances. Soldat solide et déterminé, expérimenté et aguerri, il obtient le 4 février 2013 son certificat technique élémentaire (CTE) « cavalier blindé tireur» dans le domaine blindé. Le 1er avril 2013, il est nommé au grade de caporal.
Le caporal DOLET était engagé avec son peloton, dans le cadre de l’opération SANGARIS depuis le 8 février 2014. Le 23 février, en début d’après-midi, son véhicule blindé léger (VBL) a été victime d’un accident de la circulation à environ cinq kilomètres à l’Est de la ville de Bouar, dans l’Ouest du pays. Trois soldats ont été blessés, dont le caporal DOLET grièvement. Malgré les soins immédiatement prodigués par ses camarades puis par un médecin de l’équipe sanitaire, ce dernier est rapidement décédé des suites de ses blessures.
Il s’agit du troisième militaire français mort en Centrafrique depuis le début de l’opération SANGARIS.
Le caporal DOLET était titulaire de la médaille de bronze de la défense nationale. Il était célibataire, sans enfant.
Agé de 26 ans, il est mort dans l’accomplissement de sa mission au service de la France".
Biographie du soldat de première classe Nicolas VOKAER
Opération SANGARIS - Décès du soldat de première classe Nicolas VOKAER, 23 ans - Crédit : Sirpa Terre.
8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (8e RPIMa) – Castres (Tarn)
"Né le 11 juillet 1990 à Tremblay en France (93), le soldat de première classe Nicolas VOKAER aura servi la France durant plus de deux ans.
A 21 ans, le 6 juin 2011, après avoir obtenu son brevet d’études professionnelles option vente action
marchande, il souscrit pour trois ans un contrat d’engagé volontaire de l’armée de Terre au Centre
d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA) de Noisy le Sec (93).
Ce même jour, il rejoint le 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (81) et suit sa formation initiale pour une durée de 6 mois durant laquelle, remarqué par sa hiérarchie, il fait preuve d’un fort potentiel et de prédispositions pour le métier des armes.
Le 6 décembre 2011, il est élevé à la distinction de soldat de 1re classe et est affecté à la 1re compagnie de combat du 8e RPIMa. La même année, il obtient le brevet parachutiste à Pau. Motivé, discipliné et volontaire, il y occupe la fonction de tireur spécialiste appui direct. Le 29 juin 2012, il obtient son certificat technique élémentaire (CTE) « voltige » dans le domaine combat de l’infanterie.
De décembre 2012 à mars 2013, il est désigné pour participer à l’opération BOALI 31 en République
Centrafricaine en qualité de tireur spécialiste appui direct. Assidu et dynamique, il s’est particulièrement distingué par son professionnalisme tout au long de la mission. Il obtient une lettre de félicitation collective pour la qualité des services rendus.
A son retour, il reprend les activités permettant d’entretenir et d’affiner ses savoir-faire. Cette période permet de confirmer ses qualités de soldat et de frère d’armes. Il venait de signer un nouveau contrat de deux ans.
Le soldat de 1re classe Nicolas VOKAER était engagé avec sa compagnie en qualité de tireur appui direct au Gabon depuis le 17 octobre 2013. Déployé en République Centrafricaine suite au déclenchement de l’alerte GUEPARD, le 5 décembre 2013, il prend part à l’opération SANGARIS.
Le lundi 9 décembre 2013, peu avant minuit, une section de la force SANGARIS est prise à partie à très courte distance, au cours d’une patrouille dans Bangui. Durant l’échange de tirs, les parachutistes VOKAER et LE QUINIO ont été grièvement blessés.
Ils ont été immédiatement pris en charge par leurs camarades, avant d’être évacués vers l’antenne chirurgicale avancée sur l’aéroport de M’Poko, où ils sont décédés des suites de leurs blessures.
Le soldat de 1re classe Nicolas VOKAER et son camarade le soldat de 1re classe Antoine LE QUINIO sont les deux premiers militaires français à mourir au combat depuis le lancement de l’opération SANGARIS en République Centrafricaine.
Le soldat de 1re classe Nicolas VOKAER était titulaire de la médaille d’outre-mer agrafe Centrafrique et de la médaille de bronze de la défense nationale.
Le marsouin parachutiste de 1re classe Nicolas VOKAER était célibataire, sans enfant.
Agé de 23 ans, il a été tué dans l’accomplissement de sa mission au service de la France".
"Né le 11 juillet 1990 à Tremblay en France (93), le soldat de première classe Nicolas VOKAER aura servi la France durant plus de deux ans.
A 21 ans, le 6 juin 2011, après avoir obtenu son brevet d’études professionnelles option vente action
marchande, il souscrit pour trois ans un contrat d’engagé volontaire de l’armée de Terre au Centre
d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA) de Noisy le Sec (93).
Ce même jour, il rejoint le 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (81) et suit sa formation initiale pour une durée de 6 mois durant laquelle, remarqué par sa hiérarchie, il fait preuve d’un fort potentiel et de prédispositions pour le métier des armes.
Le 6 décembre 2011, il est élevé à la distinction de soldat de 1re classe et est affecté à la 1re compagnie de combat du 8e RPIMa. La même année, il obtient le brevet parachutiste à Pau. Motivé, discipliné et volontaire, il y occupe la fonction de tireur spécialiste appui direct. Le 29 juin 2012, il obtient son certificat technique élémentaire (CTE) « voltige » dans le domaine combat de l’infanterie.
De décembre 2012 à mars 2013, il est désigné pour participer à l’opération BOALI 31 en République
Centrafricaine en qualité de tireur spécialiste appui direct. Assidu et dynamique, il s’est particulièrement distingué par son professionnalisme tout au long de la mission. Il obtient une lettre de félicitation collective pour la qualité des services rendus.
A son retour, il reprend les activités permettant d’entretenir et d’affiner ses savoir-faire. Cette période permet de confirmer ses qualités de soldat et de frère d’armes. Il venait de signer un nouveau contrat de deux ans.
Le soldat de 1re classe Nicolas VOKAER était engagé avec sa compagnie en qualité de tireur appui direct au Gabon depuis le 17 octobre 2013. Déployé en République Centrafricaine suite au déclenchement de l’alerte GUEPARD, le 5 décembre 2013, il prend part à l’opération SANGARIS.
Le lundi 9 décembre 2013, peu avant minuit, une section de la force SANGARIS est prise à partie à très courte distance, au cours d’une patrouille dans Bangui. Durant l’échange de tirs, les parachutistes VOKAER et LE QUINIO ont été grièvement blessés.
Ils ont été immédiatement pris en charge par leurs camarades, avant d’être évacués vers l’antenne chirurgicale avancée sur l’aéroport de M’Poko, où ils sont décédés des suites de leurs blessures.
Le soldat de 1re classe Nicolas VOKAER et son camarade le soldat de 1re classe Antoine LE QUINIO sont les deux premiers militaires français à mourir au combat depuis le lancement de l’opération SANGARIS en République Centrafricaine.
Le soldat de 1re classe Nicolas VOKAER était titulaire de la médaille d’outre-mer agrafe Centrafrique et de la médaille de bronze de la défense nationale.
Le marsouin parachutiste de 1re classe Nicolas VOKAER était célibataire, sans enfant.
Agé de 23 ans, il a été tué dans l’accomplissement de sa mission au service de la France".
Biographie du soldat de première classe Antoine LE QUINIO
Opération SANGARIS - Décès du soldat de première classe Antoine LE QUINIO, 22 ans - Crédit : Sirpa Terre.
8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (8e RPIMa) – Castres (Tarn)
"Né le 10 mai 1991 à Angers (49), le soldat de première classe Antoine LE QUINIO aura servi la France durant plus de deux ans.
A 20 ans, le 4 juillet 2011, après avoir obtenu son baccalauréat option pilotage des systèmes de production automatisée, il souscrit pour cinq ans un contrat d’engagé volontaire de l’armée de Terre au Centre d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA) d’Angers (49).
Le 3 novembre 2011, il rejoint le 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (81) et suit sa formation initiale pour une durée de 6 mois. Le 24 février 2012, il y obtient son brevet parachutiste.
Le 3 mai 2012, il est élevé à la distinction de soldat de 1re classe et est affecté à la 1re compagnie de combat du 8e RPIMa. Engagé discipliné et volontaire, il y occupe la fonction d’aide tireur ERYX et obtient le 26 février 2012 son certificat technique élémentaire (CTE) « combat débarqué » dans le domaine combat de l’infanterie.
De décembre à mars 2013, il est désigné pour participer à l’opération BOALI 31 en République Centrafricaine en qualité d’aide tireur ERYX. Motivé et dynamique, il s’est particulièrement distingué par son professionnalisme tout au long de la mission. Il obtient une lettre de félicitation collective pour la qualité des services rendus.
Sachant tirer profit des acquis de sa mission, parachutiste charismatique et robuste, il confirme à son retour son très fort potentiel.
Le soldat de 1re classe LE QUINIO était engagé en qualité d’aide tireur ERYX au Gabon avec sa compagnie depuis le 17 octobre 2013. Déployé en République Centrafricaine suite au déclenchement de l’alerte GUEPARD, le 5 décembre 2013, il prend part à l’opération SANGARIS.
Le lundi 9 décembre 2013, peu avant minuit, une section de la force SANGARIS est prise à partie à très courte distance, au cours d’une patrouille dans Bangui. Durant l’échange de tirs, les parachutistes LE QUINIO et VOKAER ont été grièvement blessés.
Ils ont été immédiatement pris en charge par leurs camarades, avant d’être évacués vers l’antenne chirurgicale avancée sur l’aéroport de M’Poko, où ils sont décédés des suites de leurs blessures.
Le soldat de 1re classe Antoine LE QUINIO et son camarade le soldat de 1re classe Nicolas VOKAER sont les deux premiers militaires français à mourir au combat depuis le lancement de l’opération SANGARIS en République Centrafricaine.
Le soldat de 1re classe Antoine LE QUINIO était titulaire de la médaille d’outre-mer avec agrafe RCA.
Le marsouin parachutiste de 1re classe Antoine LE QUINIO était célibataire, sans enfant.
Agé de 22 ans, il a été tué dans l’accomplissement de sa mission au service de la France".
"Né le 10 mai 1991 à Angers (49), le soldat de première classe Antoine LE QUINIO aura servi la France durant plus de deux ans.
A 20 ans, le 4 juillet 2011, après avoir obtenu son baccalauréat option pilotage des systèmes de production automatisée, il souscrit pour cinq ans un contrat d’engagé volontaire de l’armée de Terre au Centre d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA) d’Angers (49).
Le 3 novembre 2011, il rejoint le 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (81) et suit sa formation initiale pour une durée de 6 mois. Le 24 février 2012, il y obtient son brevet parachutiste.
Le 3 mai 2012, il est élevé à la distinction de soldat de 1re classe et est affecté à la 1re compagnie de combat du 8e RPIMa. Engagé discipliné et volontaire, il y occupe la fonction d’aide tireur ERYX et obtient le 26 février 2012 son certificat technique élémentaire (CTE) « combat débarqué » dans le domaine combat de l’infanterie.
De décembre à mars 2013, il est désigné pour participer à l’opération BOALI 31 en République Centrafricaine en qualité d’aide tireur ERYX. Motivé et dynamique, il s’est particulièrement distingué par son professionnalisme tout au long de la mission. Il obtient une lettre de félicitation collective pour la qualité des services rendus.
Sachant tirer profit des acquis de sa mission, parachutiste charismatique et robuste, il confirme à son retour son très fort potentiel.
Le soldat de 1re classe LE QUINIO était engagé en qualité d’aide tireur ERYX au Gabon avec sa compagnie depuis le 17 octobre 2013. Déployé en République Centrafricaine suite au déclenchement de l’alerte GUEPARD, le 5 décembre 2013, il prend part à l’opération SANGARIS.
Le lundi 9 décembre 2013, peu avant minuit, une section de la force SANGARIS est prise à partie à très courte distance, au cours d’une patrouille dans Bangui. Durant l’échange de tirs, les parachutistes LE QUINIO et VOKAER ont été grièvement blessés.
Ils ont été immédiatement pris en charge par leurs camarades, avant d’être évacués vers l’antenne chirurgicale avancée sur l’aéroport de M’Poko, où ils sont décédés des suites de leurs blessures.
Le soldat de 1re classe Antoine LE QUINIO et son camarade le soldat de 1re classe Nicolas VOKAER sont les deux premiers militaires français à mourir au combat depuis le lancement de l’opération SANGARIS en République Centrafricaine.
Le soldat de 1re classe Antoine LE QUINIO était titulaire de la médaille d’outre-mer avec agrafe RCA.
Le marsouin parachutiste de 1re classe Antoine LE QUINIO était célibataire, sans enfant.
Agé de 22 ans, il a été tué dans l’accomplissement de sa mission au service de la France".