La réunion prévue à 10h ce matin avec le patron de Chez Oscar, afin de signer un protocole de fin de conflit, est annulée par le restaurateur lui-même.
A la vue des membres des différents syndicats mais aussi de la presse en face du restaurant, celui-ci préfère s'en aller.
Ce qui lui est reproché :
- des insultes racistes
- du harcelement moral sur les salariés,
- des menaces de mort à l’attention du délégué du personnel et ce devant ses collègues et à maintes reprises,
- des salariés impayés, la plupart depuis juillet, d’autres depuis mai,
- le travail , parfois non déclaré
- le droit du travail bafoué.
A la vue des membres des différents syndicats mais aussi de la presse en face du restaurant, celui-ci préfère s'en aller.
Ce qui lui est reproché :
- des insultes racistes
- du harcelement moral sur les salariés,
- des menaces de mort à l’attention du délégué du personnel et ce devant ses collègues et à maintes reprises,
- des salariés impayés, la plupart depuis juillet, d’autres depuis mai,
- le travail , parfois non déclaré
- le droit du travail bafoué.
Belaid, Taieb, Stéphane, Mokrane et bien d’autres en témoignent. Avant le changement de gérance il y a maintenant un an et demi, c'est chez Léon couscous qu'ils travaillent. Certains d'entre eux ont 10 et même 30 ans de services à leur actif. Depuis, c'est au quotidien qu'ils subissent insultes, menaces et non versement de salaires. Certains d'entre eux en arrêt maladie n'ont pas pu bénéficier d'indemnités dans la mesure où le propriétaire ne les a pas déclarés auprès de l'URSSAF.
Pour en finir avec cette situation, sept salariés sur douze ont décidé de faire la grève de la faim et de cesser leur activité depuis samedi. Chose difficile quand on sait que la plupart d'entre eux sont pères de famille. Ils ont aussi entamé une procédure afin de récupérer les salaires qu'ils doivent au propriétaire.