
Delphine Bürkli (UMP), conseiller de Paris élue en 2008 devenue maire du 9e arrondissement en 2014, prépare un voeu relatif à la "vocation de Paris comme capitale mondiale du marché de l'art et à la défense de la profession de commissaire-priseur". Le voeu, présenté le 7 novembre 2014 en 5e commission "Urbanisme - Logement - Grand Paris - Développement économique", n'a pas été voté lors du conseil du 9e arrondissement le 3 novembre. Il doit être directement débattu à la séance du conseil de Paris les 17 et 18 novembre prochains.
Le 9e défend la profession de commissaire-priseur
Dans le voeu qui sera défendu au conseil de Paris par la maire du 9e, Jean-Baptiste de Froment, 37 ans, ou Gypsie Bloch, 42 ans, les trois conseillers de Paris du 9e arrondissement veulent défendre la profession de commissaire-priseur chère au 9e, arrondissement abritant "depuis toujours l'hôtel des ventes Drouot (...), 20 salles de ventes, 110 maisons de ventes, 2.000 professionnels et recevant 6.000 visiteurs par jour", véritable plaque tournante du marché de l'art sous toutes ses formes et de toutes origines "ayant adjugé 431 millions de produits en 2012".
La préparation du projet de loi pour l'activité, présenté au conseil des ministres du 15 octobre 2014 par Emmanuel Macron, ministre de l'économie, de l’industrie et du numérique, "prévoira notamment la fusion des professions d'huissier de justice, de mandataire judiciaire et de commissaire-priseur judiciaire dans une profession unique de l'exécution judiciaire". De quoi faire bondir les commissaires-priseurs de l'hôtel Drouot situé à deux pas de la mairie du 9e.
Paris, capitale de l'art ?
Selon des experts en Art, Paris n'a plus la première place mondiale pour le marché de l'art mais reste "l'une des plus anciennes et des plus riches places du marché de l'art au monde". Et cela n'a rien à voir avec les inaugurations ces dernières semaines de la FIAC 2014, du Musée Picasso, et de la Fondation Vuitton, ou les mésaventures de la sculpture gonflable de Mac Carthy place Vendôme, un "plug" appelé en bon français un "suppositoire" par l'académicien Jean d'Ormesson.
Les élus UMP demandent donc à la Maire de Paris "d'installer en urgence un groupe de travail avec les professionnels du marché de l'art sur la vocation de Paris comme capitale mondiale du marché de l'art" et de défendre auprès d'Emmanuel Macron l'avenir de la profession de commissaire-priseur, "essentielle au rayonnement culturel et économique de Paris".
Art et la politique
Voir et écouter les conseils de spécialistes de l'art avec une table ronde filmée et animée par une équipe de Paris Tribune : Art et Finance.