Dans le 11e arrondissement de Paris le 17 août 2012, peu avant 8 heures, une camionnette circule boulevard des Filles du calvaire. Le conducteur tourne à gauche rue Oberkampf et, en ce faisant, refuse la priorité à droite à une moto qui circule également boulevard des Filles du Calvaire mais en sens inverse. Une collision se produit.
Le motard chute au sol. Le conducteur de la camionnette s’arrête quelques mètres plus loin mais pour finalement redémarrer et s’enfuir. Il prend alors un sens interdit dépasse un taxi, en percute l’arrière gauche et poursuit son chemin une nouvelle fois sans stopper.
Le motocycliste, un homme de 58 ans, est pris en charge par les secours et conduit à l’hôpital, il souffre d’une fracture du bras. Ses dépistages alcoolémie et stupéfiants sont négatifs.
L’enquête est immédiatement confiée au service du traitement judiciaire des accidents (STJA). Les policiers lancent aussitôt leurs investigations : audition des témoins, enquêtes de voisinage, exploitation des traces et indices avec l’identité judiciaire mais aussi des fichiers, des enregistrements des caméras de vidéoprotection…
Les témoins communiquent le signalement du conducteur, la marque, le modèle et la plaque d’immatriculation du véhicule. Les résultats des premières recherches sur cette dernière s’avèrent négatives : aucun véhicule ne correspond ; les enquêteurs lancent alors une autre série de recherches qui les orientent vers un véhicule de société et dont le conducteur le jour des faits est susceptible de correspondre au fuyard.
Ce dernier, âgé de 34 ans, se présente spontanément au STJA le 20 août avec le véhicule incriminé.
Placé en garde à vue, il reconnaît son implication dans l’accident corporel mais nie l’accident matériel avec le taxi ! Il n’admet l’éventualité d’un contact que lorsque lui sont opposées les analyses de peinture de l’institut national de police scientifique.
Il a été déféré le 21 août au soir devant le Parquet de Paris.
Source : Service de la communication de la Préfecture de police de Paris.
Le motocycliste, un homme de 58 ans, est pris en charge par les secours et conduit à l’hôpital, il souffre d’une fracture du bras. Ses dépistages alcoolémie et stupéfiants sont négatifs.
L’enquête est immédiatement confiée au service du traitement judiciaire des accidents (STJA). Les policiers lancent aussitôt leurs investigations : audition des témoins, enquêtes de voisinage, exploitation des traces et indices avec l’identité judiciaire mais aussi des fichiers, des enregistrements des caméras de vidéoprotection…
Les témoins communiquent le signalement du conducteur, la marque, le modèle et la plaque d’immatriculation du véhicule. Les résultats des premières recherches sur cette dernière s’avèrent négatives : aucun véhicule ne correspond ; les enquêteurs lancent alors une autre série de recherches qui les orientent vers un véhicule de société et dont le conducteur le jour des faits est susceptible de correspondre au fuyard.
Ce dernier, âgé de 34 ans, se présente spontanément au STJA le 20 août avec le véhicule incriminé.
Placé en garde à vue, il reconnaît son implication dans l’accident corporel mais nie l’accident matériel avec le taxi ! Il n’admet l’éventualité d’un contact que lorsque lui sont opposées les analyses de peinture de l’institut national de police scientifique.
Il a été déféré le 21 août au soir devant le Parquet de Paris.
Source : Service de la communication de la Préfecture de police de Paris.
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