Une histoire de fou de Robert Guedigian
Le fait historique est méconnu. Or le procès a été retentissant. A Berlin en 1921 a lieu le procès de Soghomon Tehlirian. En plein jour, il assassine Talaat Pacha, l'un des principaux organisateurs du génocide arménien. L'accusé est acquitté après moins d'une heure de délibération.
Le film de Robert Guediguian, « Une histoire de fou » sortie en salle le 11 mai 2015, parle d'une famille arménienne d'épiciers à Marseille. Le père, modèle d'intégration, s'est échiné au travail en négligeant ses racines. La mère est plus orgueilleuse, plus revendicative. Leur fils exacerbe la colère maternelle en basculant dans la lutte armée, celle de l'Asala.
Le film de Robert Guediguian, « Une histoire de fou » sortie en salle le 11 mai 2015, parle d'une famille arménienne d'épiciers à Marseille. Le père, modèle d'intégration, s'est échiné au travail en négligeant ses racines. La mère est plus orgueilleuse, plus revendicative. Leur fils exacerbe la colère maternelle en basculant dans la lutte armée, celle de l'Asala.
Synopsis : A Berlin en 1921, Soghomon Tehlirian tue Talaat Pacha, principal responsable du génocide arménien. Lors de son procès, il témoigne tant et si bien du premier génocide du XXe siècle que le jury populaire l'acquitte. Des années plus tard, à Marseille, le jeune Aram est un idéaliste qui veut que la Turquie reconnaisse les crimes commis. S'il est soutenu par Anouch, sa mère, Hovannes, son père, veut vivre en paix en France. Aram est impliqué dans un attentat visant l'ambassadeur de Turquie. Le diplomate est tué mais Gilles, un étudiant en médecine qui passait par là, perd l'usage de ses jambes. Alors qu'Anouch est dévastée, Aram part pour le Liban en camp d'entraînement...
Informations pratiques :
projection du film « Une histoire de fou » en présence du réalisateur Robert Guediguian et des acteurs Ariane Ascaride, son actrice fétiche, et Syrus Shahidi
le 30 mai 2017 à 19h30 à la salle Rossini à la Mairie du 9e arrondissement
Réservations impératives : reservationsma09@paris.fr
José Antonio Gurriarán est l'auteur de « La Bombe » paru aux éditions Thaddée en 2015. Journaliste et écrivain espagnol, apprécié pour ses prestations à la radio et à la télévision, il a été correspondant à Bruxelles et Lisbonne ainsi qu’envoyé spécial pour de grands événements internationaux. Il a notamment interviewé Indira Gandhi et Salvador Allende.
Présentation :Dans la nuit du 29 décembre 1980, l'ASALA (Armée Secrète de Libération de l’Arménie) fait sauter les locaux de deux compagnies aériennes à Madrid. José Antonio Gurriarán passait par là... Il gît seul dans une mare de sang, à moitié mort. Durant de longues semaines, il attend la décision des chirurgiens. Va-t-on amputer ses deux jambes ? Un long combat s'engage pour ce grand-reporter. Loin de nourrir de la haine pour les poseurs de la bombe, José Antonio n'a de cesse de les comprendre. D'où ce livre, enfin traduit en français. Il se passionne pour la cause, juste parmi les justes, de l'Arménie martyre. Pacifiste convaincu, il va obtenir de l'ASALA un face à face avec les membres du commando qui l'a grièvement blessé. Son objectif : leur dire que la violence, au-delà de l'ivresse des premiers succès médiatiques, finira par nuire à l'idéal qu'ils défendent et détruire de l'intérieur ceux qui sèment la terreur et la mort. A l'appui de son message, il leur offre un livre de Martin Luther King (photo de couverture). Si l'ASALA a disparu dans les années 1990, José Antonio Gurriarán reste un défenseur infatigable de la cause arménienne.