L'appel à manifester est lancé dans toutes les grandes villes d'Europe le même jour sans toutefois gagner la sphère médiatique.
Dans les airs flottent les drapeaux nationaux jaunes et verts, les photos du fondateur du parti kurde Abdullah Öcalan et des membres du PKK détenus.
La queue longue de plus d'1 kilomètre réunit à la fois la jeunesse kurde, des sympatisants de la cause du PKK (Parti des Travailleurs Kurdes), mais surtout des citoyens kurdes réfugiés et travailleurs émigrés qui, de bouche à oreille, se sont finalement réunis pour défendre une cause qu'ils ne connaissent que trop bien.
Alors que la situation de la diaspora kurde, sévèrement persécutée, tend à s'améliorer, certains de ses citoyens, membres du PKK, sont accusés par l'Etat français de financer le parti par de l'argent blanchi.
Dans les airs flottent les drapeaux nationaux jaunes et verts, les photos du fondateur du parti kurde Abdullah Öcalan et des membres du PKK détenus.
La queue longue de plus d'1 kilomètre réunit à la fois la jeunesse kurde, des sympatisants de la cause du PKK (Parti des Travailleurs Kurdes), mais surtout des citoyens kurdes réfugiés et travailleurs émigrés qui, de bouche à oreille, se sont finalement réunis pour défendre une cause qu'ils ne connaissent que trop bien.
Alors que la situation de la diaspora kurde, sévèrement persécutée, tend à s'améliorer, certains de ses citoyens, membres du PKK, sont accusés par l'Etat français de financer le parti par de l'argent blanchi.
Leur arrestation fait suite aux perquisitions et destructions du centre kurde Ahmed Kaya et du bureau d'information du Kurdistan par la police nationale, les deux seuls lieux consacrés à la promotion de la communauté en Europe.
Le problème soulevé est la mise en cause de la protection que Sarkozy a promis à la communauté persécutée par la Turquie en leur accordant une représentation politique en France. Les manifestants dénoncent la négociation aussi bien économique que politique opérée par les deux Etats.
Selon eux, la France serait la complice silencieuse de la répression turque contre les kurdes en échange de la vente d'avions. Une polémique qu'un slogan répété par une manifestante résume efficacement aux passants interloqués: « Pour combien la France a-t-elle vendu la résistance kurde? »
Le problème soulevé est la mise en cause de la protection que Sarkozy a promis à la communauté persécutée par la Turquie en leur accordant une représentation politique en France. Les manifestants dénoncent la négociation aussi bien économique que politique opérée par les deux Etats.
Selon eux, la France serait la complice silencieuse de la répression turque contre les kurdes en échange de la vente d'avions. Une polémique qu'un slogan répété par une manifestante résume efficacement aux passants interloqués: « Pour combien la France a-t-elle vendu la résistance kurde? »