En 2015, les smart grids représenteront un chiffre d’affaires mondial de 30 milliards d’euros. Le consommateur lambda n’en a pas conscience aujourd’hui, mais, avec une croissance estimée à 10 % chaque année, ces réseaux électriques intelligents vont prendre une place importante dans la vie quotidienne de chacun d’ici quelques années.
Dominique Maillard, président du directoire du Réseau de transport d’électricité (RTE), s’est penché sur la question dans le cadre d’une commande du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. « Nous pensions qu’il y avait des points faibles en France. Or il y a déjà un tissu d’entreprises et pas de trou dans la raquette ». Les premières conclusions de son groupe de travail sur les smart grids sont encourageantes, mais certaines zones d’ombres subsistent.
Plusieurs enjeux ont été identifiés, notamment concernant la structure du secteur. « Il y a aujourd’hui une centaine de démonstrateurs, il faudrait une marque unique regroupée dans un GIE ou une association » recommande Dominique Maillard. La méconnaissance des Français (et de beaucoup d’autres citoyens dans le monde) quant à l’utilité, voire même à l’existence, des smart grids est en effet principalement due au fractionnement du secteur et à la multitude de formes que peut prendre un smart grid.
En France, le plus connu est incontestablement Linky. Bientôt déployé dans des milliers de foyers à travers l’hexagone, le compteur électrique intelligent devrait aider les foyers français à mieux gérer leur consommation en électricité. Il permettra également aux distributeurs d’électricité de calculer l’offre par rapport à la demande. Les pics de consommations et le flou qui entoure le système d’heures creuses ou pleines seront alors de l’histoire ancienne. Mais les smart grids, ce n’est pas seulement Linky et leurs fonctionnalités ne s’arrêtent pas à la gestion de l’électricité pour les foyers. De l’effacement de consommation à la domotique, en passant par l’intégration des énergies renouvelables dans les systèmes électriques habituels ou encore par le stockage de l’énergie, les smart grids regroupent de nombreux domaines. Preuve en est avec les formations de plus en plus fréquentes de smart cities. Les villes intelligentes où bientôt tout passera par le numérique.
Restent plusieurs questions encore aujourd’hui en suspens. Pour les compteurs comme pour les logiciels par exemple, le marché des smart grids souffre aujourd’hui d’une absence de norme alarmante. Le groupe de travail de Dominique Maillard compte cependant y travailler et établira une feuille de route claire dans quelques semaines. En attendant, de nombreuses villes en France se battent pour s’attribuer le statut de capitale des smart grids français. Lille, Nice ou encore Lyon semblent bien placés, tant pour leurs efforts en terme de développement durable que pour leurs recherches de technologies innovantes dans le secteur. Les smart grids offrent aujourd’hui une myriade de perspectives encore inexploitées et personne n’aurait plus tort que celui qui décidera de les ignorer.
Plusieurs enjeux ont été identifiés, notamment concernant la structure du secteur. « Il y a aujourd’hui une centaine de démonstrateurs, il faudrait une marque unique regroupée dans un GIE ou une association » recommande Dominique Maillard. La méconnaissance des Français (et de beaucoup d’autres citoyens dans le monde) quant à l’utilité, voire même à l’existence, des smart grids est en effet principalement due au fractionnement du secteur et à la multitude de formes que peut prendre un smart grid.
En France, le plus connu est incontestablement Linky. Bientôt déployé dans des milliers de foyers à travers l’hexagone, le compteur électrique intelligent devrait aider les foyers français à mieux gérer leur consommation en électricité. Il permettra également aux distributeurs d’électricité de calculer l’offre par rapport à la demande. Les pics de consommations et le flou qui entoure le système d’heures creuses ou pleines seront alors de l’histoire ancienne. Mais les smart grids, ce n’est pas seulement Linky et leurs fonctionnalités ne s’arrêtent pas à la gestion de l’électricité pour les foyers. De l’effacement de consommation à la domotique, en passant par l’intégration des énergies renouvelables dans les systèmes électriques habituels ou encore par le stockage de l’énergie, les smart grids regroupent de nombreux domaines. Preuve en est avec les formations de plus en plus fréquentes de smart cities. Les villes intelligentes où bientôt tout passera par le numérique.
Restent plusieurs questions encore aujourd’hui en suspens. Pour les compteurs comme pour les logiciels par exemple, le marché des smart grids souffre aujourd’hui d’une absence de norme alarmante. Le groupe de travail de Dominique Maillard compte cependant y travailler et établira une feuille de route claire dans quelques semaines. En attendant, de nombreuses villes en France se battent pour s’attribuer le statut de capitale des smart grids français. Lille, Nice ou encore Lyon semblent bien placés, tant pour leurs efforts en terme de développement durable que pour leurs recherches de technologies innovantes dans le secteur. Les smart grids offrent aujourd’hui une myriade de perspectives encore inexploitées et personne n’aurait plus tort que celui qui décidera de les ignorer.