Des conseillers de Paris demandent plus de solennité pour leur fonction. Une façon, en quelque sorte, de redorer leur blason. Et c'est en toute discrétion qu’un élu du conseil de Paris souhaite qu’un voeu soit voté à l’unanimité sur le port d’un habit par tous les conseillers lors des séances du Conseil de Paris. Un voeu pour que ses collègues et lui-même aillent se rhabiller.
Car si l’habit ne fait pas le moine, il participe à l’état d’esprit de celui qui le porte.
Selon lui, "une toge arborée par chaque conseiller serait un symbole d’égalité de tous les élus, sans distinction de fortune, de classe ou d’idées politiques".
Un tel costume de séance grandirait la conscience de l’élu imprégnée de la mission qui est la sienne : "servir Paris et les Parisiens".
Il ajoute : "Vous comprenez, avec une tunique, les cris d’oiseaux, les 'coucou, coucou', les onomatopées, les invectives et les propos de cour de récréation ne pourraient plus être prononcés sans que leurs auteurs ne se ridiculisent eux-mêmes".
C’est donc, par le vêtement, un retour à la solennité des séances du Conseil de Paris que prône l’auteur du projet.
Il souhaite conserver l’anonymat jusqu’à ce qu’un modèle de toge ou de tunique soit dessiné par un grand couturier.
De source officieuse, Karl Lagerfeld aurait été approché mais avec deux contraintes : pas de toque dans le costume pour éviter qu’un journaliste insolent n'écrive "les conseillers de Paris sont toqués", et pas d’éventail comme accessoire, car le seul souffle à parcourir le conseil est celui de l’esprit.
Selon lui, "une toge arborée par chaque conseiller serait un symbole d’égalité de tous les élus, sans distinction de fortune, de classe ou d’idées politiques".
Un tel costume de séance grandirait la conscience de l’élu imprégnée de la mission qui est la sienne : "servir Paris et les Parisiens".
Il ajoute : "Vous comprenez, avec une tunique, les cris d’oiseaux, les 'coucou, coucou', les onomatopées, les invectives et les propos de cour de récréation ne pourraient plus être prononcés sans que leurs auteurs ne se ridiculisent eux-mêmes".
C’est donc, par le vêtement, un retour à la solennité des séances du Conseil de Paris que prône l’auteur du projet.
Il souhaite conserver l’anonymat jusqu’à ce qu’un modèle de toge ou de tunique soit dessiné par un grand couturier.
De source officieuse, Karl Lagerfeld aurait été approché mais avec deux contraintes : pas de toque dans le costume pour éviter qu’un journaliste insolent n'écrive "les conseillers de Paris sont toqués", et pas d’éventail comme accessoire, car le seul souffle à parcourir le conseil est celui de l’esprit.
La tunique romaine servira-t-elle de modèle pour la nouvelle tunique ? © lynea - Fotolia.com