Outre le mécontentement chronique des usagers des transports en commun, c’est bien l’état des réseaux qui inquiète les responsables politiques de la droite.
Dispositif ORSEC : la droite francilienne s'unit pour la protection des transports en commun
Dans une tribune co-signée par 60 élus UMP, la présidente du groupe UMP au Conseil régional, Valérie Pécresse souligne, « sur les 630 km du réseau RER, seuls 40 km ont été rénovés ces 10 dernières années ». Cette réalité ne peut être dissimulée derrière le protocole sur la modernisation des transports en Ile-de-France lancé à l’été dernier par le président du Syndicat des transports d’Ile-de-France après la catastrophe de Brétigny-sur-Orge.
Les décisions concernant la politique régionale des transports sont autant des contre-sens économiques frappés par le sceau de la « bien-pensance » que des décisions populistes et clientélistes explique par exemple Geoffroy Didier sur le site de l’UMP régionale. Entre la gratuité pour les clandestins, et le passe Navigo Unique, la gauche parisienne se prive effectivement des ressources nécessaires pour assurer le développement et la maintenance de nos voies ferrées…
Pendant que les responsables des organismes de transports se disputent les compétences, personne ne semble vouloir assumer la dégradation des services fournis. Entre la RATP, la SNCF, et le Stif, aucune coordination n'existe ; pire, une compétition s’instaure entre des acteurs qui se préoccupent davantage des inaugurations médiatiques que du suivi et du financement du schéma directeur du Réseau Express Régional, pour lequel est budgété un investissement de 908 millions d’euros seulement, d’ici 2017.
L’Association des Voyageurs Usagers des Chemins de fer partage d’ailleurs ces préoccupations : elle a lancé une pétition en ligne intitulée « Transparence sur les rails ». Son porte-parole Willy Colin s’interrogeait ainsi, « les annulations, les retards et certains accidents sont les symptômes de ces lignes malades et de ces trains « poubelle (…) A-t-on tout mis en œuvre pour effectuer les travaux nécessaires » ?
Le militant associatif plébiscite la technique de l’« arbre des causes », pour auditer le réseau qui supporte 50 % du trafic mais reçoit seulement 15 % des investissements au niveau national, méthode développée par l’INRS afin d’examiner « tous les aspects techniques, organisationnels et humains ». Cette proposition trouve un écho dans la droite parisienne qui souhaite « lutter contre la démagogie tarifaire et financière », avec l’activation d’un « plan ORSEC » (Organisation de la Réponse de SÉcurité Civile) dans les transports permettant d’améliorer « l’échange d'informations provenant des personnes publiques et privées ».
Les décisions concernant la politique régionale des transports sont autant des contre-sens économiques frappés par le sceau de la « bien-pensance » que des décisions populistes et clientélistes explique par exemple Geoffroy Didier sur le site de l’UMP régionale. Entre la gratuité pour les clandestins, et le passe Navigo Unique, la gauche parisienne se prive effectivement des ressources nécessaires pour assurer le développement et la maintenance de nos voies ferrées…
Pendant que les responsables des organismes de transports se disputent les compétences, personne ne semble vouloir assumer la dégradation des services fournis. Entre la RATP, la SNCF, et le Stif, aucune coordination n'existe ; pire, une compétition s’instaure entre des acteurs qui se préoccupent davantage des inaugurations médiatiques que du suivi et du financement du schéma directeur du Réseau Express Régional, pour lequel est budgété un investissement de 908 millions d’euros seulement, d’ici 2017.
L’Association des Voyageurs Usagers des Chemins de fer partage d’ailleurs ces préoccupations : elle a lancé une pétition en ligne intitulée « Transparence sur les rails ». Son porte-parole Willy Colin s’interrogeait ainsi, « les annulations, les retards et certains accidents sont les symptômes de ces lignes malades et de ces trains « poubelle (…) A-t-on tout mis en œuvre pour effectuer les travaux nécessaires » ?
Le militant associatif plébiscite la technique de l’« arbre des causes », pour auditer le réseau qui supporte 50 % du trafic mais reçoit seulement 15 % des investissements au niveau national, méthode développée par l’INRS afin d’examiner « tous les aspects techniques, organisationnels et humains ». Cette proposition trouve un écho dans la droite parisienne qui souhaite « lutter contre la démagogie tarifaire et financière », avec l’activation d’un « plan ORSEC » (Organisation de la Réponse de SÉcurité Civile) dans les transports permettant d’améliorer « l’échange d'informations provenant des personnes publiques et privées ».