Le gouvernement doit "tenir bon"
La "trahison" de François Hollande
Le programme de la droite
Je vous donne un exemple : la TVA sociale. Moi, j'ai fait voter la baisse des charges sur le travail et en compensation d'une hausse de la TVA. La gauche avait complètement désinformé l'opinion sur l'effet de cette réforme qui aurait eu comme conséquence de renchérir le prix des biens importés et de baisser le prix des biens français et donc de créer de l'emploi en France et qui aurait rendu la France plus compétitive.
On a fait cette réforme trop tard, on l'a fait sans en expliquer les tenants et les aboutissants. Si on avait fait cette réforme, si François Hollande ne l'avait pas annulé, et il a dit après qu'il le regrettait, et bien aujourd'hui, avec la baisse du prix du pétrole, avec les taux d'intérêt bas, on aurait une France beaucoup plus compétitive et on aurait eu beaucoup moins de chômeurs (...)
Prendre le temps de la pédagogie d'une réforme qui peut avoir l'air comme ça, quand on la regarde, ah, TVA hausse des prix, on va taper sur les plus faibles..." C'était faux, tout était faux, c'était de la désinformation !"
Le scenario catastrophe
"Moi, ce que je souhaite aussi, c'est que quand il y a des grèves, et il va y en avoir, des grèves à la RATP, des grèves à la SNCF, je souhaite, et ce sera ma demande aux prochains candidats de la droite pour la présidentielle, je souhaite qu'il y ait un service maximum aux heures de pointe (...) le service minimum a été instauré et pour l'instant, et je dis bien pour l'instant, il est respecté. Nous avons pour l'instant à peu près un train sur deux ou deux trains sur trois sur les lignes qui font grève... pour l'instant.
je travaille à un scenario catastrophe où le service minimum lui-même ne serait plus appliqué ; mais, pour l'instant il est appliqué. Mais le service minimum ne suffit pas, surtout quand on bloque les dépôts de carburants.
Donc il nous faut aujourd'hui vraiment une loi qui prévoit le service maximum aux heures de pointe quand on fait grève pour empêcher que quelques entreprises puissent prendre en otage lorsqu'elles sont mécontentes l'ensemble de l'économie française".
Au conseil régional d'Ile-de-France, on assure qu'il ne s'agit uniquement de "piste" de réflexion. Le sujet est d'importance vis-à-vis du droit de grève.