
Après s'en être pris à ce qui marque la culture en Ile-de-France, le directeur de campagne précise son propos. ll critique une "politique culturelle entièrement tournée vers un entre-soi élitiste très parisiano-centré" et "l'élite parisiano-parisienne" qui "explique ce qui fait oeuvre". Aurélien Legrand illustre son discours avec l'exemple du "plug anal sur la place Vendôme" qui est présenté par l'élite qu'il dénonce comme quelque chose de "formidable".
Par cette posture, il tend la perche à une question sur sa réaction au vandalisme d'oeuvres d'art provocatrices. Interpellé par un confrère du Point en fin de conférence de presse, Aurélien Legrand s'explique en précisant que sa réponse sur ce sujet polémique est personnelle et qu'elle n'engage pas le FN.
Puisqu'aujourd'hui la destruction fait aussi oeuvre,
la vandalisation du 'plug anal' pourrait être un aboutissement de la démarche artistique,
ou une démarche artistique qui vient se suraposer à la démarche artistique primitive,
une sorte de contre-démarche artistique (...)
On peut gloser pendant des heures...
Est-ce que le 'plug anal' dégonflé a plus de valeur marchande que le 'plug anal' gonflé ? ...
étant donné qu'une opération artistique supplémentaire est venue interférer... (...)
Très sérieusement".
Sur ce qui s'est réellement passé place Vendôme dans la nuit du vendredi 18 au samedi 19 octobre 2014, le doute subsiste. L'emballement médiatique a considéré qu'il s'agissait d'un acte de vandalisme mais une rumeur circule sur un dégonflement préventif pour protéger l'oeuvre d'une attaque de vandales.
L'essentiel est qu'à tout moment l'oeuvre, qui a échappé à la destruction, puisse de nouveau être gonflée et fièrement se dresser.
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