« Wilting Point », terme emprunté à la botanique, est également le titre donné à cette exposition photographique. Il désigne littéralement l'état des plantes qui se fanent lorsque le sol est si humide qu'il conduit à la putréfaction. Le lien fragile entre la vie et la mort décrit les conditions extrêmes que Daniels cherche à décrire dans de nombreux pays du monde. Il fait référence au destin de tant de peuples souffrant à cause de conditions de vie inhumaines : l'état éphémère de l'humain.
Afrique centrale, 2014, femmes et enfants dans l'enclave musulmane de Boda, où plus de 11 000 personnes déplacées, principalement de l'ethnie Peules, ont trouvé refuge. Lorsqu'elles quittent l'enclave, elles sont attaquées par une milice chrétienne, anti-balaka, qui n'hésite pas à assassiner des femmes et des enfants avec leurs machettes.
Kirghizistan, Paludisme, Libye, Afrique centrale, Sibérie, Rohingya
Plus de soixante grands tirages sont exposés dans les vastes locaux du Pavillon Baudouin, dans le 20e arrondissement de Paris. La commissaire Marie Lesbats a été assistée par William Daniels lui-même dans le choix des photographies représentant le meilleur de son travail depuis près de deux décennies.
A la fin de ses études au Centre Iris pour La Photographie dans le 3e arrondissement de Paris en 2002, William Daniels s'envole pour les Philippines afin de photographier les enfants sans abri de la capitale, grâce à une subvention du Youth Challenge. Il intitule son reportage photo-journalistique Les Petits Fantômes de Manille.
Puis, après avoir reçu une subvention de la Fondation Lagardère en 2007, William Daniels part travailler au Kirghizistan en Asie centrale, à l’époque de la Révolution des Tulipes. Le résultat de son travail de photographe de presse d'investigation pendant quatre années dans la démocratie naissante de cet ex-état de l'empire soviétique donne lieu à un livre, "Faded Tulips", et à une exposition à la Galerie Fait et Cause à Paris en 2012.
Le projet suivant concernait le paludisme dans sept pays d'Afrique centrale. Ces clichés s'affichent sur la Passerelle des Arts entre le 1er et le 6e arrondissement Paris en 2008.
Le photographe a toujours risqué sa vie pour prendre des images saisissantes, montrées au Museum War Photo Limited de Dubrovnik en 2015 ou à New York l'année suivante. Daniels bénéficie du soutien du magazine National Geographic, ainsi que d'une subvention du Centre National des Arts Plastiques. Il part à plusieurs reprises en Russie extrême-orientale, en Sibérie, afin de capturer l'état de délabrement de la mythique ligne de chemin de fer BAM (Baikal - Amour- Magistral), aux côtés des rares villageois vivant aux abords du site abandonné après la dissolution de l'Union soviétique.
Le photographe a reçu de nombreux prix internationaux pour son travail, notamment un prix de la World Press Photo et le prix international de la Croix-Rouge. Il continue de collaborer régulièrement à des publications telles que Time, Le Monde et le National Geographic. L'année dernière, ce dernier titre lui a accordé une nouvelle fois son soutien par une généreuse donation pour un projet photographique dans plus de cinq pays pour témoigner du sort des apatrides.
A la fin de ses études au Centre Iris pour La Photographie dans le 3e arrondissement de Paris en 2002, William Daniels s'envole pour les Philippines afin de photographier les enfants sans abri de la capitale, grâce à une subvention du Youth Challenge. Il intitule son reportage photo-journalistique Les Petits Fantômes de Manille.
Puis, après avoir reçu une subvention de la Fondation Lagardère en 2007, William Daniels part travailler au Kirghizistan en Asie centrale, à l’époque de la Révolution des Tulipes. Le résultat de son travail de photographe de presse d'investigation pendant quatre années dans la démocratie naissante de cet ex-état de l'empire soviétique donne lieu à un livre, "Faded Tulips", et à une exposition à la Galerie Fait et Cause à Paris en 2012.
Le projet suivant concernait le paludisme dans sept pays d'Afrique centrale. Ces clichés s'affichent sur la Passerelle des Arts entre le 1er et le 6e arrondissement Paris en 2008.
Le photographe a toujours risqué sa vie pour prendre des images saisissantes, montrées au Museum War Photo Limited de Dubrovnik en 2015 ou à New York l'année suivante. Daniels bénéficie du soutien du magazine National Geographic, ainsi que d'une subvention du Centre National des Arts Plastiques. Il part à plusieurs reprises en Russie extrême-orientale, en Sibérie, afin de capturer l'état de délabrement de la mythique ligne de chemin de fer BAM (Baikal - Amour- Magistral), aux côtés des rares villageois vivant aux abords du site abandonné après la dissolution de l'Union soviétique.
Le photographe a reçu de nombreux prix internationaux pour son travail, notamment un prix de la World Press Photo et le prix international de la Croix-Rouge. Il continue de collaborer régulièrement à des publications telles que Time, Le Monde et le National Geographic. L'année dernière, ce dernier titre lui a accordé une nouvelle fois son soutien par une généreuse donation pour un projet photographique dans plus de cinq pays pour témoigner du sort des apatrides.
« Wilting Points » au Pavillon Baudouin, 121 rue Ménilmontant 75020 Paris. Du 25 janvier au 11 avril 2019. Ouvert du mardi au samedi de 11h à 18h, entrée gratuite. Les éditions Imogène sortent un catalogue de l'exposition Wilting Point avec les soixante photographies.
Article tiré de l'original en anglais de Kunang Helmi : William Daniels, Wilting Point, Photo Retrospective.