Mais elle n’est pas en fer. Elle est aussi moins haute, 109 cm contre 312 m pour l’originale et plus légère. A cause de plusieurs éléments manquants elle est estimée de 1 400 à 1 600 euros, frais de 23,92 % TTC en sus.
Par exemple, l’illustration révèle l’absence du mécanisme d’horlogerie prévu pour combler la niche aménagée au premier étage de cette Tour Eiffel d’appartement. Toutefois, l’estimation peut-être nettement dépassée à cause de la renommée de Serge Robin, de la valeur affective qui s’ajoute à la simple valeur vénale et de la notoriété mondiale de la Tour Eiffel.
Posséder un objet insolite attire. L’appât du gain aussi. C’est la chère mésaventure du ferrailleur qui, en 1909, a cru acquérir de la Ville de Paris la Tour Eiffel de Gustave Eiffel pour la démolir et commercialiser les tonnes de fer.
Ce n’est qu’en se rendant auprès de l’administration pour la réalisation des travaux qu’il compris avoir été joué par l’escroc international Victor Lustig. Bien qu’il ait versé son bel et bon argent à l’arnaqueur, le ridicule le dissuade de porter plainte.
Rien de sulfureux dans la vente de cet objet de curiosité. L’acheteur marque son originalité, étonne ses invités ou ses clients devant lesquels l’objet est exposé.

En savoir plus
- 17 février 2012 : La collection Serge Robin dispersée.
Un scoop de Paris Tribune : article du 1er décembre 2009 Tour Eiffel : réservez votre billet en ligne à l'heure de votre choix.