
L'État est responsable de cette situation. Au moyen d'un arsenal législatif, il permet la vente des terres des indigènes à des sociétés étrangères. Jusqu'aux 2 décrets de trop. En février 2009, les parlementaires adoptent des mesures qui provoquent une crise ouverte entre l'État et les communautés indigènes. Celles-ci manifestent pendant 11 jours : l'AIDESEP appelle à la grève générale qui fait 9 morts du côté des indiens et 24 du côté des policiers. Et c'est sans compter les 31 personnes blessées et les 163 en attente de procès aujourd'hui. Les 2 décrets sont retirés.

Après l'intervention des responsables d'associations péruviennes (Nancy Ochoa-Gilonne de l'association Lupuna, Sophie Baillon de l'association Survival), Maria Portugal, directrice de la publication du bulletin Amérique indienne remercie la mairie du 2ème arrondissement pour son accueil et son engagement auprès des autochtones amazoniens depuis 1970.

Reste à savoir si l'appel de Mme Zapata sera entendu.