Présentation de la commissaire
N’ayant aucune origine Russe, je m’étonne de son amour pour ce pays et pour Maximilian Volochine. Marie-Aude Albert confie être « tombée sous le charme de la Russie grâce à Dostoïevski », alors qu’elle était encore collégienne. Travaillant intensivement depuis un an sur ce projet, sur les traductions, le catalogue de exposition, trouver les œuvres, etc..., cette femme a su rendre hommage à cet artiste russe. Pourquoi ? « Il a servi la culture française entre 1901 et 1916, porte parole de la culture française. » Il a permis de faire connaître en Russie des peintres comme Odilon Redon, des poètes comme Paul Claudel, etc... Marie-Aude Albert souhaite faire connaître à l’occasion de cette année cet homme « brillant, cultivé, chaleureux, généreux ». Seule spécialiste de Volochine en France, elle a notamment publié un livre sur lui en 2007. Elle évoque pour ce personnage une certaine « folie ».

Comment ce projet à vu le jour ?
La plupart appartiennent à des collectionneurs, et certaines viennent même de la maison du poète. Quelques originaux viennent de Bakst, Benois, Larionov, Gontcharova. Les photos en noir et blanc que l’on peut apercevoir à la mairie viennent de la collection personnelle de Koupchenko, mort en 2004. Cet homme a consacré sa vie à faire connaître Maximilian Volochine.
Marie-Aude Albert a remarquablement organisé cette exposition. Par sa motivation et son travail acharné, elle a su rendre hommage à Volochine. Deux ans d’idées, un an de travail intensif, un résultat magnifique. On souhaite que l’exposition se prolonge … mais où ?
Marie-Aude Albert a aussi organisé une exposition visible à l’Eglise d’Auvers sur Oise, jusqu’au 30 juillet. Il s’agit d’une présentation d’art sacré de Sergei Chepik.
