Les 93 inspecteurs de la sécurité de l'Hôtel de Ville ont à leur actif "zéro problème" dans leur mission de sécurisation des biens et des personnes tout au long de l'année : expositions gratuites de la mairie en hausse, passant de 1 à 3 par an, colloques et des conférences à l'Auditorium de l'Hôtel de Ville, ... Le seul souci vient de leur planning : en tournant à plein régime, ils ont du mal à prendre leur jours de congés et jours de récupération (RTT). "On a augmenté les contraintes du métier, explique François Vitre membre de la commission exécutive de la CFDT, et à effectif constant, les missions se développent et donc de moins en moins d'agents peuvent prendre leur congé ou s'absenter."
Une première rencontre le 2 février 2012 avec Myriam El Khomri, Adjointe au Maire de Paris, passée en janvier 2011 de la Protection de l'enfance à la Prévention et sécurité, n'apporte pas de réponses satisfaisantes. La création d'un groupe de pilotage avec les différentes directions et services de la ville exerçant des missions au sein de l'Hôtel de Ville reste dans l'air.
Le 6 février 2012 à 11h, ils sont de nouveau reçus, cette fois-ci au cabinet de Maïté Errécart, Adjointe au Maire de Paris, chargée des ressources humaines, de l'administration générale et des relations avec les mairies d'arrondissement, où participent à la réunion le directeur de cabinet de Myriam El Khomri, un membre du cabinet du Maire de Paris et le directeur général de la Direction de la prévention et de la protection (DPP).
A l'issue de la discussion qui dure une heure, les Inspecteurs de la sécurité de l'Hôtel de Ville demandent un retour écrit.
La réponse de l'exécutif arrive dans l'après-midi. "La DRH s'est engagée à examiner la prime, résume Georges Fernand, délégué UNSA, le mouvement est levé pour le 7 février et reporté au prochain conseil de Paris le 19 mars."
Le mouvement suspendu, les Inspecteurs reprennent le service dès le 7 février.
