
Toujours sur le thème des transports, les élus de la mairie du 7e arrondissement se sont penchés sur la question d’espaces pour Autolib’, en votant la « Signature avec le Syndicat Mixte Autolib’ d’une convention portant superposition d’affectations sur partie du domaine public de voirie en surface de la Ville pour l’implantation de stations et d’espaces Autolib’ », soit la construction de seize stations prévue dans les prochains mois. Bien qu’étant globalement en faveur de la construction de bornes Autolib’, les conseillers dénoncent la réduction considérable de places de stationnement dans l’arrondissement. « Les riverains en ont ras-le-bol de perdre des places de parking », déclare Rachida Dati, « Il est donc nécessaire d’installer les bornes Autolib’ dans les parkings souterrains, pour ne pas perdre de places en surface ». Une fois de plus, Laurence Girard est seule à s’opposer à la mise en place de bornes Autolib’ souterraines. « Vous devez vous rapprocher un peu des vos administrés qui se plaignent de la réduction des places de parking ! Il faut se rendre compte un peu des réalités ! » s’esclaffe le maire.
Autre point de discorde : Laurence Girard propose d’apposer une plaque commémorative dans le hall de la mairie du 7e arrondissement, de façon à rendre hommage aux conseillers du 7e arrondissement élus sous la Commune de Paris, en 1871. Cette fois-ci c’est à Jean-Philippe Hubin de s’emporter, « Cessez-donc de vouloir constamment ressusciter les périodes tristes de l’histoire ! », lui lance-t-il. « Cela n’aide pas pour aller de l’avant. Il faut arrêter de parler de ce qui divise, mais plutôt parler de ce qui rassemble… comme le bus 69 ! », poursuit-il, avec une pointe d'ironie.
Imperturbable jusqu’au boutiste, l’opposition tient à jouer son rôle. Un rôle parfois difficile à comprendre.
