Le Brésil, 8e économie mondiale, avec un PIB (produit interne brut) placé devant celui du Canada et la Russie, est le 21e client et le 22e fournisseur de la France. En 2006 il occupait la place de 30e client et de 31e fournisseur. La France achète traditionnellement des produits agro-alimentaires, comme les huiles brutes et tourteaux de soja et exporte des bien d’équipement, notamment des avions et des équipement pour l’automobile. Le 7 septembre 2009, dans le cadre du Plan Stratégique National de Défense, le Brésil a acheté à la société française DCNS 4 sous-marins conventionnels, à construire au Brésil, et un sous-marin à propulsion nucléaire ; ainsi que 30 torpilles F21 à intégrer aux sous-marins. En revanche, aucun accord n'est intervenu au sujet des Rafales. Le ministre brésilien de la défense Nelson Jobim ne s’est pas engagé à acheter les 36 avions militaires de Dassault, pour une somme de 6,2 milliards de dollars, en compétition avec le Gripen suédois et le F-18 américain qui restent dans la course.

La France et le Brésil ont même développé des liens d’enseignement supérieur : un programme de double diplôme a été crée en 2000 dans les grandes écoles françaises et les universités brésiliennes pour permettre aux étudiants de faire un semestre dans l’un ou l’autre pays.
La France est également présente sur quelques projets phare du développement du pays : fin de la construction de la centrale nucléaire "Angra III", relancé en 2009, avec Areva, transports (tramway et métro) avec Alstom, hydroélectricité avec GDF-Suez.
Il ne faut pas oublier une autre forme d’échanges qui ne cesse d’augmenter : l’achat de joueurs de football brésiliens. Depuis des années, les joueurs de ces deux pays passionnés du foot ont pris l’habitude de traverser l’Atlantique pour briller au championnat français. Les plus connus ? Rai, Nenê, ou encore Ronaldinho ont tous joué pour le Paris Saint Germain. L’OL, Bordeaux et Rennes se sont eux aussi offert des joueurs brésiliens : Juninho Pernambucano, Michel Bastos et Luis Fabiano ont intégré les équipes en région. Le prix des contrats de ces joueurs, souvent issus des quartiers les plus défavorables du Brésil ? Quelques millions d’euros tout au plus.

Lire l'article du 9 mars 2011 : Sao Paulo : une opportunité pour les Français.