Ne le chatouillez pas sur la question car le bouillant maire du 6ème arrondissement Jean-Pierre Lecoq n'est pas d'humeur. Son allocution sur les voies sur berges prévue au conseil de Paris le 6 juillet, annoncée par Laurence Douvin 1ère vice-présidente du groupe UMP au Conseil de Paris, n'a pas pu avoir lieu. La raison : l'épuisement du temps de parole par les membres de la majorité présidentielle.

En tant que maire d'arrondissement, Jean-Pierre Lecoq pouvait pourtant demander 2 minutes de temps de parole. Le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, ne le lui propose pas non plus.

Dans un mouvement d'humeur qui n'a échappé à personne, ni chez les conseillers de Paris ni dans le public ou chez les journalistes, il choisit de ne pas les réclamer. C'est 4 minutes, le temps prévu pour son intervention, ou rien du tout. Ambiance.

Qu'à cela ne tienne ! Ses conseillers font croire que le communiqué a bien été lu en conseil de Paris et le publient sans autre forme de procès sur Internet : dans "La Lettre d'informations de la mairie du 6ème" n°36 de l'été 2010, expédiée le 9 juillet, ainsi que sur le site de la mairie du 6ème.

Conscient de l'erreur signalée par notre journal, Jean-Pierre Lecoq rectifie le tir le 13 juillet et fait ajouter un astérisque sur le communiqué publié sur le site de la mairie :

"Allocution prévue par Jean-Pierre Lecoq pour le conseil de Paris du 6 juillet, non prononcée en raison de l'épuisement du temps de parole par les intervenants précédents. En accord avec Jean-François Lamour, président du groupe UMPPA, ce communiqué, consultable sur le site du groupe UMP Paris au titre des interventions d'élus, sera transmis au Maire de Paris".

Avec un lien vers le site du groupe UMPPA.
Le hic : sur la page des communiqués, il est précisé que "seul le prononcé fait foi".