Christina Mirjol et Béatrice Courraud - font leur mardi littéraire - Christina Mirjol - "Les petits gouffres" - éd. Mercure de France et Béatrice Courraud - "Non, je n'ai rien oublié... mes années 1960" - éd. L’Harmattan.
Les petits gouffres - Extrait : "La mémoire de l'enfance irrévocablement perdue est aussi délicieuse qu’effrayante. Par exemple. Il y a quelques années, alors que je marchais sur un trottoir bondé, que j’allais travailler et que j’étais pressée, me voilà submergée par l’odeur de ma mère. Cette ineffable odeur – un parfum qu’autrefois elle se mettait dans le cou –, suit la foule, me rattrape, puis soudain disparaît. L’impression qu’elle me manque est alors inexprimable ; je suis au bord des larmes, et je n’ai plus en tête que ressentir l’odeur, la ressentir encore, tout de suite : si j’avais pu seulement la verser dans un flacon !"
Non, je n'ai rien oublié... mes années 1960 - Extrait : "De mes années 60, j'ai gardé un souvenir d'épopée, de tourbillon. Je me suis surprise à retrouver la voix de la petite fille que j’étais lors d’une époque pleine de heurts... de larmes... de rires. Des petites scènes retracent mes années folles, parfois douloureuses entre une mère juive qui traversa le Front Populaire, la guerre, le pétainisme, chercha le grand amour et un père 'goy' mélancolique, fervent admirateur de Jacques Brel ou de Jacques Anquetil. Quant à ma sœur, elle, apprenait à danser le cha cha cha...."
Mardi 20 septembre 2011 : Mardi littéraire au Café de la Mairie à 20h30.
Premier étage, place Saint Sulpice 75006 Paris
Blog des mardis littéraires : lesmardisdejeanlou.blogspirit.com
Non, je n'ai rien oublié... mes années 1960 - Extrait : "De mes années 60, j'ai gardé un souvenir d'épopée, de tourbillon. Je me suis surprise à retrouver la voix de la petite fille que j’étais lors d’une époque pleine de heurts... de larmes... de rires. Des petites scènes retracent mes années folles, parfois douloureuses entre une mère juive qui traversa le Front Populaire, la guerre, le pétainisme, chercha le grand amour et un père 'goy' mélancolique, fervent admirateur de Jacques Brel ou de Jacques Anquetil. Quant à ma sœur, elle, apprenait à danser le cha cha cha...."
Mardi 20 septembre 2011 : Mardi littéraire au Café de la Mairie à 20h30.
Premier étage, place Saint Sulpice 75006 Paris
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