Pour le représentant du Maire de Paris, l’adjoint à la sécurité et à la prévention Georges Sarre, le nouveau contrat de sécurité du 7ème arrondissement doit avoir « une efficacité efficace voire même maximale ». Il salue le « directeur de cabinet (ndlr : du maire du 7ème Rachida Dati) qui a fait un excellent travail, avec intelligence ». C’est « le 9e arrondissement sur 20 à signer son contrat de sécurité nouvelle formule » souligne-t-il. Une nécessité tandis qu'il remarque un durcissement des relations entre les citoyens. Dans le 7ème, le nombre de violences physiques non crapuleuses était de 81 cas en 2001. En 2008, il était de 162, dû à « des troubles à la tranquillité publique avec des regroupements anxiogènes et dangereux » sur le Champ de Mars, sur l’avenue de Breteuil et sur l’esplanade des Invalides.


Le Préfet de Police de Paris Michel Gaudin préfère rappeler que le contrat local de sécurité « a mis un certain temps à naître » depuis le 5 mars 2007 où Rachida Dati alors conseiller du Ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy bouclait le dossier, jusqu’à sa signature le 3 mars 2009 avec Bertrand Delanoë. Sans donner de chiffres, le Préfet axe son intervention sur la baisse des violences et sur l'augmentation du taux d’élucidation, alors qu'il était de 9% en 2001. Le Procureur de la République Jean-Claude Marin avait été plus explicite en indiquant que le taux d’élucidation des affaires s'était nettement amélioré : en 1980, 87% des affaires n’étaient pas résolues contre 38% en 2009.
Si tous les signataires du CLS extérieurs à l'arrondissement ont bien mis en avant la situation privilégiée du 7ème, ils ont aussi fait comprendre, entre les lignes, qu'il y a aussi des problèmes. Malgré tout, le 7ème reste un arrondissement largement sécurisé où il fait bon vivre.
Lire l'article Le 7ème signe son contrat de sécurité d'arrondissement.
Lire les caractéristiques du contrat local de sécurité d'arrondissement.
