Le menaçant de violences, le collégien se fait conduire au domicile paternel où les deux adolescents dérobent du matériel informatique, des bijoux et objets de valeur pour plus de 7 000 €.
Ils tentent de faire de même au domicile maternel mais ne peuvent entrer en raison de la présence d’un tiers.
Ils libèrent leur victime après de nouvelles menaces en cas de dénonciation.
Entre le 6 décembre 2011 et le 23 janvier 2012, obéissant au même mode opératoire, ils s’en prenent à trois autres mineurs de 12 et 13 ans résidant également dans le 11e arrondissement.
Deux ADN sont mis à jour, non répertoriés dans le fichier national des empreintes génétiques.
Les éléments à charge s’accumulant : comparaison positive des ADN, biens volés aux victimes retrouvés, identification formelle de celles-ci…, ils finissent par reconnaître les faits.
Déjà connus des services de police, ils sont déférés à la section mineur du Parquet de Paris en vue de l’ouverture d’une information judiciaire.
Source : Service de la communication de la préfecture de police de Paris.
