Et dénonce l'insoutenable pression fiscale exercée sur les contribuables parisiens qui "paieront et découvriront l'ampleur du matraquage" si ce budget est voté.
Oubliant cependant, rappelle Christian Sautter l'adjoint au Maire de Paris, chargé du développement économique, des finances et de l'emploi, que le vote d'un budget supplémentaire n'est destiné qu'à faire face aux dépenses sociales, c'est-à-dire profitant à ces mêmes contribuables.
Toujours selon lui, la demande d' "ajustement du buget primitif de la Ville de 23 millions d'euros", n'est qu'une conséquence dommageable d'une mauvaise gestion de la majorité. Il rejoint alors la thèse de M. Lamour sur le gaspillage des recettes par l'exécutif parisien soit 125 millions de recettes perdues en 2007.
Son voeu ne parvient cependant pas à avoir un écho. La faute au temps sans doute étant donné que 500 délibérations doivent être votées en 3 jours. En réalité, faute de majorité au Conseil de Paris, aucun voeu des élus UMPPA ne remportent l'adhésion.
Face aux critiques acerbes de la droite parisienne, Bertrand Delanoë a beau jeu de répliquer : "Pendant 24 ans la droite était au pouvoir, maintenant les parisiens ont compris. Soyez majoritaire et on vous écoutera !"