Est-il possible de critiquer la Justice et les juges ? Ou bien la Justice et les juges ont-ils l’infaillibilité ?
Honneur et profit ne couche pas au même lit
Puis vint Bonaparte. Il n’a pu résister au désir d’être proclamé « Empereur » et de distribuer des titres pour créer une nouvelle noblesse.
Les changements successifs de régimes en France, l’avènement de la République et de l’Empire, ont suscité une classe d’hommes politiques prêts à servir tous les régimes du moment que les honneurs, les titres et les pensions leur étaient assurés. Ils ont suivi leur intérêt personnel paré du service de la Nation pour dissimuler leur servile dévotion.

Le nouveau dictionnaire des girouettes
La préface de l’ouvrage précise son but : « inscrire les noms de ceux qui ont bien mérité de la société des girouettes ».
Elle rend hommage à une publication qui avait mis en cause « l’excès de bassesse », « la flexibilité de conscience », grâce auxquels
Mais l’ouvrage de 1815 veut établir des différences : « Il y a girouette et girouette ».
La classe politique contemporaine a-t-elle, en son entier, rompu avec ses racines ?
L’érudit Edgar Faure invente avec malice une formule qui conquiert le public : « Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent ».
Depuis le 25 janvier 2017, le vent s’est levé. Une intempérie ? Pas seulement. Un grain, une rafale, un coup de chien ? Plus. Un tourbillon, une trombe, une tourmente ? Pire encore, une tornade.
Il y a alors des girouettes qui s’affolent. Elles tournent, tournent, grincent, gémissent. Il y en a même qui croient pouvoir diriger le vent. Elles se désolidarisent de leur pignon.
La première girouette, un homme qui connaît bien la justice, par tous ses aspects, a renoncé au chant du coq, expression naturelle d’une girouette au sommet d’un toit, pour s’insérer dans l’orchestre du « Titanic ». Il a sans doute choisi comme instrument la flute d’Hamelin. L’impression a été puissante chez les girouettes qui se mirent à tourner et grincer de plus belle, à se désolidariser.
Selon nos confrères du journal « Libération », qui tient « le compteur des lâcheurs de Fillon », ils sont 306 dénombrés le dimanche 5 mars 2017 à 20h (http://www.liberation.fr/apps/2017/03/compteur-lacheurs-fillon/).
« Le vent qui court change la girouette mais non la tour ».