Le ton est donné par Jean Tiberi qui ouvre le conseil d'arrondissement en rappellant l'annulation en totalité des recours en illégalité des élections municipales par le Conseil d'Etat. Le même ton est repris quelques minutes plus tard par Alexandre Baetche, 3ème adjoint qui, présentant aux élus l'inventaire des équipements dont les arrondissements ont la charge, rappelle que la Bibliothèque pour enfants L'Heure Joyeuse dépend exclusivement du maire du 5ème.
Ue bibliothèque qui a failli être fermée par le Maire de Paris sans autre forme de procès et voir son fonds transféré dans le Xème arrondissement. Un "malentendu" selon Christophe Girard, Adjoint au Maire de Paris chargé de la Culture cité par un Jean Tiberi satisfait de s'être battu bec et ongles pour sauver la première bibliothèque pour enfants de France créée en 1924. L'affaire qui "est réglée" sert en réalité à préparer les esprits au dossier du jour.
D'autres affaires sont rappelées au souvenir du public venu nombreux comme à son habitude : la fermeture sans concertation avec les habitants, sous la première mandature, des deux uniques ludothèques du 5ème, Galande et Poliveau. Ou encore celle du restaurant pour personnes âgées rue de Santeuil qui attendent toujours de l'Hôtel de Ville un nouveau local.

1, 2, 3... à l'attaque !
Ayant eu copie de la lettre, elle affirme qu'il a bien été prévenu "parce que vous êtes le maire pour l'instant". Jean Tiberi critique le fond et la forme de cette décision qui, selon sa rivale, est dû à la présence de cafards dans l'établissement. Un voeu qui dénonce cette situation, proposé par Marc Bensoussan, conseiller d'arrondissement, intitulé "dans le cadre je méprise les habitants du 5ème et je me fous des plus pauvres dans le 5ème" est adopté à l'unanimité des voix moins celles de l'opposition.
Selon nos informations, le répondeur téléphonique du centre indique qu' "à la suite de la fermeture estivale le centre de PMI rue de l'Epée de Bois restera fermé en prévision de travaux". Joint par téléphone, une employée nous déclare que le centre ne réouvrira plus. Le personnel a été affecté dans un autre centre, situé au 85 boulevard Raspail dans le 6ème.
Si les vraies raisons sont ailleurs, elles pourraient se trouver dans le budget. Les droits de mutation ayant considérablement baissé, la Mairie de Paris doit faire face, en dépit de la hausse des impôts locaux, à d'importantes charges de fonctionnement. Pour éviter d'avoir à licencier, elle peut être tentée de supprimer des activités.