La majorité des marchands sont partis en vacances alors il est normal qu’il ne reste plus que le minimum. Ca arrive tous les ans.» Une réalité qui nous fait réfléchir sur le réel succès que remportent ces marchés au cours de l’année.

Une histoire rocambolesque
Mais en 2000, la situation se renverse. Les commerces de proximité, alors très nombreux, ferment leurs portes les uns après les autres en raison d’une concurrence trop forte du Monoprix de l’avenue de l’Opéra. Les riverains qui n’ont plus vraiment de choix en réfèrent à la Mairie, appuyés par les associations de consommateurs.
C’est le projet de réhabilitation des anciens marchés qui remportent la mise. Au bout de deux ans, la procédure est terminée ; deux années pendant lesquelles les riverains se débrouillent tant bien que mal. « Nous étions contraints de partir vers les arrondissements voisins, notamment le quatrième riche en magasins discount », témoigne une cliente quinquagénaire.

Le retour nécessaire des marchés traditionnels
En plus des traditionnels fruits et légumes que proposent les stands, des produits bio ont fait leur apparition. "Il y a vraiment de tout ici. Je ne suis là que depuis 2005, mais depuis quatre ans je vois qu'il y a un large choix de produits pour les clients. Je profite en ce moment même de l'absence de mes collègues partis en vacances pour vendre les fruits et légumes qu'ils vendent au cours de l'année. Mon mari et moi vendons ordinairement des fruits secs », rapporte une marchande de Saint-Honoré.
Aux Halles, les commerces de proximité ont repris leurs droits, sans cependant remettre en cause l'existence du nouveau marché. Chaque type de commerce garde sa spécificité, le marché proposant des fruits et légumes bio, les supermarchés et épiceries, d'autres produits de base.

