Quand les Zouaves et les Tirailleurs algériens étaient prêts pour le défilé du 14 juillet
L’expert, H.C.Randier, estime entre 800 € et 1.200 € l’objet rare, hors frais acheteur. Le jouet historique de ce défilé du 14 juillet vaut sans doute plus aujourd’hui que la solde du militaire de l’époque. Les enfants qui jouaient avec, chantonnaient peut-être les mots militaristes de Paul Déroulède : "L’air est pur, la route est large, Le clairon sonne la charge, Les zouaves vont chantant, Et là-haut sur la colline, Dans la forêt qui domine, Le Prussien les attend" (Le Clairon 1875).
Le jouet de collection permet de voyager dans le temps et de mettre des couleurs sur le costume de zouave dont le plus célèbre veille sur les parisiens au pied de la Tour Eiffel. Le Zouave du pont de l’Alma, du sculpteur Georges Diebolt (1816-1861), donne toujours l’alerte dès que la Seine est en crue.
A défaut de voir les derniers Zouaves ou Tirailleurs algériens de l’armée française dont les unités ont été dissoutes en 1962, les spectateurs applaudiront, lors du défilé du 14 juillet 2011, les soldats des départements, territoires et pays d’outre-mer.

En savoir plus
- Article du 17 juillet 2010 : Défilé du 14 juillet : à chacun son parcours du combattant.
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