Le « client mécontent » et un des ses acolytes tentent ensuite de se faire remettre la recette, en vain. Ils finissent par prendre la fuite non sans avoir porté un dernier coup de pied en plein visage à l’homme à tout faire.
Les trois victimes se voient prescrire de 2 à 5 jours d’incapacité totale de travail.
La brigade des enquêtes d’initiative (BEI) locale est chargée de l’enquête. Elle identifie très rapidement le client: celui-ci a payé sa prestation avec sa carte bancaire… Agé de 23 ans, il a des antécédents de violences aggravées, il est d’ailleurs sous le coup d’une peine de seize mois de prison avec sursis.
Les enquêteurs donnent ensuite un nom à ses deux complices ; âgés de 22 et 23 ans, le plus jeune est lui aussi connu pour violences aggravées.
En dépit des enregistrements de la vidéoprotection de l’établissement sur lesquels le trio apparaît en pleine action, il se borne à déclarer ne se souvenir de rien prétextant avoir été sous l’empire de l’alcool. Le même jour, un de ses complices se constitue prisonnier mais refuse de parler, le troisième appelle pour prévenir qu’il va se rendre mais disparaît.
Les deux individus, déférés, sont laissés libres mais placés sous contrôle judiciaire suite à l’ouverture d’une information judiciaire.
Le dernier complice finit par être localisé à Bagnolet où il est interpellé le 8 février 2012. Plus loquace, il reconnaît l’intégralité des faits.
Déféré, il a été incarcéré à la maison d’arrêt de Fresnes (94) en exécution d’une fiche de recherche dont il faisait l’objet pour exécution de peine.
Source : Service de la préfecture de police de Paris.
