
La personne est interceptée quelques minutes après son geste puis conduite au commissariat du 4e arrondissement.
« Un samedi qui sauve » transformé en « Samedi qui sauve » et « Paris qui sauve »
Le premier « Paris qui sauve » est organisé par la Protection civile de Paris avec la Croix-Rouge lors des opérations Paris Plage.
Le « Samedi qui sauve » utilisé sur les réseaux sociaux en 2018, fait suite à l'appellation « Un samedi qui sauve » utilisé en 2016 et 2017 ; il semble désormais utilisé pour l'organisation de l'événement dans les mairies d'arrondissement.
La première édition d' « Un samedi qui sauve » s'est tenue le samedi 26 mars 2016. Quelques jours avant, des attentats frappent Bruxelles le 22 mars. Bilan : 21 morts. Salah Abdelslam venait d'être arrêté le 18 mars dans la capitale belge grâce à une commande anormalement élevée en pizzas. Le Bourgmestre de Bruxelles est l'invité surprise du conseil de Paris de mars.
La deuxième édition d' « Un samedi qui sauve » s'est tenue le samedi 28 janvier 2017. Quelques jours après, une « attaque terroriste », selon les propres mots du Premier ministre, est perpétrée au Carrousel du Louvre dans le 1er arrondissement de Paris contre des militaires de l'opération Sentinelle. Bilan : un militaire est blessé, et le terroriste, un Egyptien âgé de 29 ans, est blessé grièvement suite à un coup de feu d'un militaire non touché.
La troisième édition d'« Un samedi qui sauve » est rebaptisée en « Samedi qui sauve » et « Paris qui sauve ». Elle a lieu le lendemain d'un attentat terroriste dans l'Aude (11). Bilan : 4 morts et une quinzaine de blessés.
Selon les informations recueillies par Paris Tribune, la personne ayant débranché la nuit les câbles électriques lors de l'opération « Paris qui sauve » serait un « homme fortement alcoolisé ». La rédaction n'en saura pas plus alors qu'il existe une différence entre « être alcoolisé » ou « être ivre », ce deuxième cas de figure indiquant la possibilité de représenter un danger pour soi-même ou pour autrui.

