Film noir

Une intrigue à gros traits
Le bon vieux temps
Le film de Mann exprime la nostalgie d’une Amérique disparue, celle des chapeaux mous, de la prohibition et des grosses cylindrées polluantes. Mann prend le contre-pied des films noirs américains et de leur vision résolument pessimiste de l’Amérique des années 1930. Si Public Enemies ne manque pas de violence, le film idéalise le banditisme. Une position opposée au regard réprobateur porté sur la mafia dans d’autres films tels que Les sentiers de la perdition, de Sam Mendes.
Un film exutoire
Public Enemies accorde également une large part à la voiture. Les course-poursuites en bolides V8 nous rappellent cette époque où Ford et General Motors régnaient en maîtres sur le marché automobile. La voiture était alors synonyme de prospérité, de progrès et de liberté. L’avènement des voitures écologiques remise aujourd’hui les Buick de GM aux musées de l’automobile. Le film semble jeter un regard nostalgique vers une époque qui prend fin, avant l'avènement d'une société de développement durable.