
Le contrôle s’engage mal : le chauffeur ne peut présenter aucun document afférent à la conduite de ce type de véhicule. Il ne peut pas non plus justifier de son activité des 4 semaines précédentes, le disque issu de l’appareil chronotachygraphe n’est ni compatible ni renseigné. L’homme explique en fait dépanner un primeur de Rungis et prendre le véhicule "en l’état". Celui-ci est aussitôt immobilisé. Les policiers découvrent qu'il est faussement immatriculé, au nom d’une société étrangère, et donc impropre à un usage professionnel en France.
Au total, 6 délits sont relevés : usage de fausses plaques, 2 emplois irréguliers de l’appareil chronotachygraphe, travail dissimulé par dissimulation d’emploi salarié, défaut d’assurance, hayon non conforme, mais aussi 30 contraventions de 5ème classe et 5 de 4ème classe liées aux temps de travail du conducteur.
Le véhicule est placé sous équestre. L’enquête se poursuit pour identifier son propriétaire et le donneur d’ordre.
Source : Service de la communication de la Préfecture de police de Paris.