Dominique Larrouy, architecte à la Direction de la voirie, débute son exposé par une présentation de diaporamas pour remettre l'escalier dans son contexte. Un vieil escalier datant de 1866, desservant doublement les rues St-Victor et de Poissy, sans esthétique particulière mais ayant son charme.
« Les marches sont plus ou moins scellées, et le trou entre les deux descentes sert d'urinoir, voilà pourquoi il faudrait le réaménager mais si on le fait pas je le comprend très bien ». L'architecte présente le projet d'un escalier arrondi, plus moderne, qui desservirait les deux rues.

« Remplacer cet escalier d'époque coûterait de l'argent que nos pourrions donner aux pauvres ! » s'indigne un homme de l'assemblée. Un riverain du quartier depuis 1958 qu'il faut garder l'escalier car il a toujours en là et qu'on ne « démolit pas un nez juste parce qu'il est cabossé ». Et à la question essentielle « qui a demandé le réaménagement de l'escalier ? », le responsable de la voirie présent répond : « l'escalier doit être modifié car il reste des points noirs que l'on a du mal à nettoyer ».
Cette raison ne semble pas suffisante pour les riverains adeptes de cet escalier original et pour lequel 500 personnes ont signé la pétition contre sa rénovation.
