Il est 18h lorsqu'Irina Bokova pénètre dans la salle réservée à sa première conférence de presse.
 

"Très fière d'être la première femme à la tête de l'UNESCO et la première représentante d'Europe de l'Est", la nouvelle Directrice générale prendra ses fonctions le 15 novembre. Elle donnera le 23 octobre, soit le dernier jour de la Conférence générale, plus de détails sur sa vision pour un nouvel humanisme pour l'UNESCO, basé dans le 7e arrondissement de Paris, et pour le XXIème siècle. Une vision qui le 22 septembre dernier a séduit au 5ème tour 31 pays membres du Conseil exécutif sur 58.

A 17h, les résultats du vote à bulletin secret tombent : à 93.26 % des suffrages exprimés, Irina Bokova est élue Directrice générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). Sur les178 bulletins déposés dans l'urne, on compte 166 votes en sa faveur, 2 abstentions, 3 votes invalides, 7 votes contre. Seuls 14 pays sur un total de 192 pays membres n'ont pas pris part au vote.
Les représentants des pays membres de l'UNESCO ont voté toute la journée pour décider si oui ou non ils suivaient l'avis du 22 septembre du Conseil éxecutif désignant la candidate diplomate et femme politique bulgare, Irina Bokova, comme étant le meilleur choix parmi 9 candidats.
A 57 ans, mariée et mère de deux enfants, l'actuel Ambassadeur de Bulgarie à Paris et Délégué permanent de la Bulgarie auprès de l'UNESCO, l'ancienne militante communiste devenue socialiste formée dans l'ex-URSS et aux Etats-Unis, succède à Koïchiro Matsuura, l'actuel DG depuis dix ans.

Lire l'article du 15 septembre 2009 : Futur DG de l'UNESCO, 9 candidats sur le gril.